Qui n’a jamais rêvé d’une autre vie ? Vincent Hennebicq nous montre
qu’il n’est jamais trop tard. Rien, ni la maladie, ni la vieillesse, ni
la mort elle-même ne peut avoir raison de la liberté si précieuse qu’est
celle de rêver. Parfois, il vaut mieux se souvenir de celui que l’on
aurait aimé être plutôt que de celui qu’on a été. Passé cette reflexion,
on trouve l’ensemble un peu creux, peut-être même un peu sans âme. On
retient cependant les quelques bons dialogues entre le père et le fils.
On apprécie également les intermèdes musicaux tout en restant un peu sur
sa faim pour le reste. L’idée de départ est (...)