Commençant de manière plutôt abrupte, le printemps, symbole de la naissance caractérisée par la nudité (qui n’est pas symbolique, elle), nous offre une sexualisation des personnages, à peine sous-entendue, tendant presque à l’animalisation. Pendant l’été, subissant une uniformisation, les danseurs semblent dépersonnalisés et indifférents. L’automne, auguré par le brouillard et l’orage s’avère plus baroque. Ambiance morbide et sensuelle, la thématique jongle entre récolte et chasse. Arrive enfin l’hiver, annonciateur d’une fin imminente, oscillant entre résurrection via la neige purificatrice et corruption (...)