Soulignons d’abord la qualité de la musique : entre valses de Vienne, Hitchcock et « in the mood for love », elle donne à l’ensemble un modelé pittoresque. La valse hésitation de William s’éternise cela fait rire intérieurement ou attire la compassion sur ce personnage grave qui a oublié de vivre. Affublé d’une cravate sévère, vieux garçon rangé et méthodique, il ne se départit que rarement de son sérieux d’enfant sage et triste, comme s’il était puni par la vie et imperméable au désir. Deux fenêtres blêmes deviennent presque des personnages à part entière. Elles l’ont vu naître, le surveillent et le feront (...)