Seul, l’écrivain ose déchirer le voile qui masque la réalité et nous présente une oeuvre entre la musique et le cubisme. Ses personnages sont bloqués dans leurs rôles et celui qui devrait voir et dire est muet.Le théâtre ici est sauvagement dénaturé, son mécanisme est mort. Il n’est plus le lieu naturel de catharsis qui permet d’exprimer l’inexprimable, de nommer l’innommable, de provoquer une prise de conscience, d’approcher l’humain dans sa nature fondamentale. Le théâtre est bafoué. Gotsham/Godfried, le prisonnier juif qui doit collaborer et « traduire les idées de Berlin » à sa troupe de figurants (...)