Du piano martelé en rage dans le noir absolu. Puis la lumière illumine des personnages figés dans un calme apparent. Le décor est plus que banal, à part au fond une immense toile couverte de fissures, de ruptures, de dédales, un grand Rien, comme les craquelures d’un désert d’amour. Soudain, chaque nature s’anime en toute civilité : un bon fils travailleur et méritoire harcelé par sa mère, une femme éprise de changements planétaires, sublimée par ses idéologies. Pour elle c’est le dialogue à tout prix, mais une parole de trop et tout dérape ! Un avocat ridiculement ensorcelé par son portable incapable de se (...)