Contes à rebours, à dormir debout, à réchauffer tellement ils sont glacés. Voici, à 3X 17 ans, Un Alice au pays des merveilles authentique et au masculin. On n’est pas sérieux à 17 ans. Sa voix est tendre et émouvante. Il nous promène dans son exploration du monde en nous livrant des poussières d’étoiles, des bribes d’histoires qui semblent reliées, mais surtout : ne nous fions pas aux apparences. Tout est illogisme, décalage, surréalisme. Les airs dégagés ou sarcastiques se muent vite en tristesse insondable, le rire fuse mais fait pleurer, les objets épars sur la scène nous rassurent mais obsèdent. (...)