Les contes à réchauffer

Théâtre | Le Senghor - Centre Culturel d’Etterbeek

Dates
Du 17 au 19 mars 2010
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.senghor.be
info@senghor.be
+32 2 230 31 40

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Les contes à réchauffer

“ Des petites histoires décalées interprétées avec justesse, sensibilité et humour, par un narrateur de passage qui les tisse avec un détachement apparent, sans avoir l’air d’y toucher.
Des petits joyaux qui nous font voyager en compagnie d’une étrange galerie de personnages étonnants jusqu’à en être parfois déconcertants, attachants au point de devenir émouvants, atteints d’une folie douce, drôles et poétiques et tellement humains.
Tel un funambule, Eric Durnez se ballade avec un naturel désarmant sur le fil de l’étrangeté subtile, de la dérision tendre, de la férocité pétillante, du surréalisme "ordinaire", quelque part entre Italo Calvino et Magritte, entre le Monsieur Plume de Michaux et l’univers de Mariën.”
Bernadette Baeken

à 20h30

366 chaussée de Wavre
1040 Bruxelles
Info & réservations :
du lundi au vendredi de 9h à 17h30
02 230 31 40
info@senghor.be
www.senghor.be

11€, 10€ (carte : jeune, senior, chômeur), 9€ (prévente)

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1 Message

  • Les contes à réchauffer

    Le 29 mai 2010 à 03:55 par deashelle

    Contes à rebours, à dormir debout, à réchauffer tellement ils sont glacés. Voici, à 3X 17 ans, Un Alice au pays des merveilles authentique et au masculin. On n’est pas sérieux à 17 ans. Sa voix est tendre et émouvante. Il nous promène dans son exploration du monde en nous livrant des poussières d’étoiles, des bribes d’histoires qui semblent reliées, mais surtout : ne nous fions pas aux apparences. Tout est illogisme, décalage, surréalisme. Les airs dégagés ou sarcastiques se muent vite en tristesse insondable, le rire fuse mais fait pleurer, les objets épars sur la scène nous rassurent mais obsèdent. Jetés aussitôt comme autant de largages de tempêtes. Le ton est juste, humain, attendrissant et mélancolique. Un bijou de spectacle, comme si on était invité personnellement dans l’univers cocasse du narrateur-explorateur de réalités chaotiques. Comme si ce narrateur se livrait avant que l’amitié ne naisse, moments magiques. Invitation aux voyages tour à tour exotiques et intimes. Si le téléphone chauffe il se transforme en fer à repasser et vice versa ? on ne sait jamais de quel côté du miroir on se trouve.

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Jeudi 25 mars 2010, par Cindya Izza

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Parus en 2007 aux Editions Lansman, "Les contes à réchauffer" d’Eric Durnez sont une série de petites fables sans queue ni tête ni morale, qui au départ n’étaient pas destinées au théâtre...Et c’est peut-être cela le problème.

Un décor d’une singulière banalité. A mi-chemin entre l’appartement de vieux garçon, le quai de gare et la salle de conférence. Soudain, entre un homme en costume trois-pièces, pardessus et chapeau, qui se débarrasse avant de se mettre à débiter des sornettes avec l’air le plus sérieux du monde. Cet homme, c’est l’homme-orchestre, Eric Durnez, à la fois auteur du texte, unique interprète de la pièce et metteur en scène. Il raconte des histoires bizarres et décousues. Comme le dit si bien le programme, ce n’est pas drôle mais drôle, pas grave mais grave.

Pourtant, malgré quelques bons moments, la sauce ne prend pas sur la longueur. Et c’est là que se pose le cas de conscience.

Quand on n’a fondamentalement rien à reprocher, ni au décor, ni à la mise en scène, ni à l’interprétation, quels arguments avancer pour exprimer ce qu’on n’a pas aimé ?

Peut-être est-ce simplement parce que, non, ce texte n’a pas été écrit pour le théâtre, et qu’il n’y est pas transposable, sous peine de laisser cet arrière-goût un peu creux et artificiel. Peut-être y gagnerait-on à avoir apprivoisé les "contes à réchauffer"au préalable et à s’en être imprégné dans la solitude de la lecture silencieuse. Peut-être qu’à force de vouloir "faire" du surréaliste ou du kafkaïen, on finit par perdre l’auditoire sans autre but précis que celui de le perdre. Ou peut-être qu’il n’y avait rien à comprendre, allez savoir...

Pour les amoureux de l’insolite prêts à risquer une déception contre un moment d’étrangeté.

Le Senghor - Centre Culturel d’Etterbeek