L’impression d’avoir connu un enfer, de courte durée certes, m’a d’abord laissé perplexe. Parce que le propos de cette pièce m’a collé à la peau. Souillé presque par l’atmosphère de guerre et de tous ses vices et déraisons. La Tchétchénie m’est apparue pour la première fois de manière aussi flagrante comme la petite tâche la plus visible sur une serviette rouge déjà très sale. Et aussi comme un no man’s land où le péril fatal fait religion.
J’ai trouvé la mise en scène bien construite car elle dédramatise et symbolise à la fois le propos grâce à une chorégraphie libre et expressive. Les deux acteurs qui parlent (...)