Cette pièce laisse sans voix. Les pieds ballants, les mains mortes, la tête vide. La noirceur et la laideur des marionnettes nous assaillent, nous transportent dans un monde sombre, vicié, perverti. Car ici ne vivent que des "rebuts de la société" que le Sacro-Saint Directeur, ce brave homme, a pris sous son aile. Des hommes, des femmes, qui s’effacent pour laisser place à la part la plus dépravée de leur âme à travers des marionnettes. Leur credo ? "Moi ce n’est pas Moi" et "la Loi, pour être Loi, doit être dure". ? Ou... Bienvenue en (...)