On m’a vendu du théâtre comme on peut vendre un plat qui ressemble à tout sauf à la description alléchante qu’on en a fait. J’ai eu l’impression de camper le touriste malgré lui, pris au piège de la facilité nauséabonde et universellement appliquée. En gros, une mise en scène au rabais, usant de l’humour potache, du jeu clownesque et de la figuration décorative.
Je me serais presque posté devant les galeries à la fin du « spectacle » en essayant de dissuader ce public vieillissant, qui a manifestement apprécié ces trois heures perdues, de cautionner cette sous culture de boulevard.
Bref, il y a des (...)