Le décor est complètement noir, comme la pièce d’ailleurs, mais est-ce une vraie pièce ou une partition de douleur murmurée, chantée, partagée, transmise ? Surgissent des jeux de clair obscur dignes des visages de Rembrandt. Deux imperméables parfaitement identiques et fort imperméables se dévisagent et poursuivent un dialogue avec une vie ou deux de décalage. Ils se tournent le dos, se perdent de vue et se rejoignent tour à tour, « les vous » remplaçant étrangement « les tu » dans les espaces d’amnésie. Une douleur glacée est sculptée sur l’un des deux visages, celui de Jacqueline Bir mais elle (...)