Nous venons de revoir l’oiseau bleu avec la mise en scène d’Annette Brodkom. Nous ne partageons pas son avis à propos de l’illusion théâtrale qui doit céder le pas à "l’alchimie théâtrale". Une façon de pouvoir réduire 43 personnages à 9 et 12 tableaux à un seul et unique !C’est une trahison de notre Maeterlinck qui aimait par dessus tout le mystère, les effets de scène, les brouillards, les costumes, les trompe l’œil, la musique, le foisonnement. Dan cette réalisation très froide, Tyltil ressemble un peu trop à Tintin ! Haïssable anachronisme ! La lumière, empêtrée dans la raideur de son costume… joue des (...)