Comment décrire le pavé que nous envoie la Cie de la Servante ? C’est énorme, puissant et d’une beauté incroyable. Ca remue les tripes et raccourcit le temps.
Dans des lumières aussi précises qu’un scalpel, les comédiens font preuve d’une énergie incroyable, et font sonner un texte puissant (et très intéressant). Ca rebondit sur le décor, sur les murs de la salle, et ça vous envahit en profondeur.
On se sent baigné de l’ambiance inquiète, on reste en haleine jusqu’au dernier moment, bref on est littéralement dans la pièce, juste à côté de Hugo et de ses dilemmes. C’est là tout l’art développé par Ph. (...)