Les fables s’enchaînent souplement comme par magie, les voix virevoltent et se répondent, les timbres imitent la nature entière, l’humour brille, les gestes et le corps soutiennent le propos de manière presque enfantine, libre et osée et tout se transforme, comme une libre pensée et une pittoresque imagination. Mais rien de puéril. Le jeu du corps est une dimension indispensable à l’art de la narration. Malgré leurs habits de cérémonie, la liberté de jeu est totale. La diction est parfaite. Tous ont le sens aigu de la chose contée et passionnent par une foule de détails que l’on ne vous contera point, (...)