Trève du théâtre de représentation ! La deuxième partie fait magistralement voler le temps en éclats et découvre ce qui se passe dans l’âme de ces femmes. Il reste une seule femme, ou son double, - allez savoir- ligotée par l’espace de ce lit immense, démultipliée en trois âges façon Picasso. Voici la Force, faite Femme. C’est surréaliste, c’est intelligent, c’est d’une justesse psychologique surprenante. Les visages ont perdu leurs couleurs et leurs artifices, la vérité joue à cache-cache avec les grandes questions sur le bonheur. Les pronoms « je » lancinants du début ont fait place à un « nous », pluriel de (...)