Elles ne parlent pas le même dialecte mais se comprennent. La grande protège la petite et des sentiments humains refont surface. Plus la petite est épuisée par la faim, la soif, la marche forcée vers la mer, plus la grande sent battre en elle un cœur de grande sœur, jusqu’à lui proposer ses bottes. « La mer ? Je ne sais pas où elle est, je l’imagine. Je ne connais pas le chemin, mais j’en suis sûre » dit Elikia pour consoler Josepha exténuée.Arrivées à l’hôpital de Kena,ce sera la fin de leur douloureuse épreuve. Un cahier, en échange du talisman mortifère de la kalachnikov. Angelina, l’infirmière, raconte (...)