Alain Eloy tous muscles et voix plurielles dehors, nous entraîne sur le chemin de la subversion, un peu comme dans « Vol au-dessus d’un nid de coucous ». Il met méthodiquement en miettes notre petit confort occidental et remonte aux sources : l’effroyable grande guerre qui répandit la violence absolue dans le monde et fit le lit du nazisme et du fascisme. Notre belle démocratie serait calquée point par point sur l’organisation de l’armée avec son recours à l’émotionnel, aux humiliations, à la soi-disant solidarité de masse, à la hiérarchie où la personne humaine n’est que grain de poussière (...)