Il est toujours intéressant (et très risqué) de demander à un metteur en scène iconoclaste, de travailler pour un opéra. Il n’a plus la liberté ni du texte, ni du rythme. Il est prisonnier de la musique, du chant. Castelucci, le magicien pour créer des images sublimes et subliminales, a joué avec les symboles archétypes et il a su lentement méthodiquement de nous toucher au cœur. J’ai admiré les trois actes. Chacun a laissé des traces. Pour moi c’est une production qui va rester gravée. On doit remercier la direction pour le risque qu’ils ont pris. La partie musicale a été magistrale. Merci et (...)