Défilent devant nos yeux les cartes postales, almanachs et autres extraits du Petit Journal, couvrant 50 ans de vie commune...Le train-train domestique dérisoire du couple lui aussi sécoule, avec plus de lenteur. Leurs maladresses s’accumulent : un cinéma dans le cinéma. Et finalement c’est le dernier tableau, qui emballe surtout le spectateur. La scène s’est vidée de tous ses beaux décors, le ton des acteurs est descendu d’une octave - voix graves ou chevrotantes - avec des pointes d’accent régional : retour aux sources, découverte de l’essentiel, dévoilement de soi ? Enfin ! Les sarcasmes se sont (...)