Il faut oublier la Dame aux Camélias qu’on connaît.
Ici Marguerite Gauthier vit dans le "bordel du monde" et meurt dans un poulailler ;grâce à un décor tournant on passe d’une favela à Pigalle.
Certes on reconnaît des extraits du roman et de la pièce de Dumas mais imbriqués au milieu de textes de G.Bataille et H.Muller où il est question de sexe,de mort et de révolution.
Inutile de dire que la pièce divise ;il n’y a qu’à écouter les commentaires pendant l’entr’acte ;certains s’en vont ,d’autres essaient de comprendre (notamment en lisant le programme).
Il est beaucoup demandé aux comédiens et ils se donnent (...)