Bien que la pièce bénéficie d’un décor et de costumes sublimes, ce Malade imaginaire n’atteint pas du tout son plein potentiel. Le jeu des acteurs manque d’harmonie générale. Il n’est pas fait justice au grotesque de Molière, qui est ici abordé la plupart du temps (et quelle idée, vraiment !) avec tant de timidité et de retenue qu’il ne révèle pas le caractère résolument comique et mythique de la pièce. On a souri, on a ri légèrement mais on n’a pas ri à gorge déployé comme on le fait lorsque l’on voit un Malade imaginaire digne de ce nom. Le résultat est (...)