Je reviens du théâtre 210 où j’ai été voir "Les marchands de sang". Pièce étrange que celle-là : je n’en avais jamais vue de pareille. Je ne suis pas habituée à ce genre de dramatisation d’un fait dramatique : le choc est tel que je ne savais pas si je devais applaudir ou pas. Si j’applaudissais, je le faisais pour la qualité de la pièce ? pour la qualité des acteurs ? pour l’horreur qu’elle dégage ? Comme je ne savais pas, je n’ai pas applaudi, je ne pouvais pas applaudir l’horreur même si je savais qu’il y avait des acteurs derrière tout ça. Voilà donc mon impression spontanée, résultat de l’impact de la (...)