Petrouchka est très librement inspiré de la version classique qu’en livrent Stravinsky et Nijinsky au début du 20e siècle. On retrouve certes ici Oblomov rivé à son divan et Petrouchka, sa marionette et servile valet, mais la ressemblance s’arrête-là. La mise en scène évoque le cinéma muet, dont l’atmosphère est rendue par les écrans qui portent les dialogues et les mimiques des danseurs/acteurs qui forcent le trait pour rendre leurs états d’esprit. L’intrigue oppose les services secrets de l’ouest et de l’est - anachronisme oblige, on parlera du KGB et du MI6 - dans la quête d’un livre, mais pas n’importe (...)