J’ai beaucoup aimé cette pièce. Elle parle d’immigration. Elle parle du fait qu’on puisse tous se retrouver, un jour, de l’autre côté d’une frontière, là où l’on n’est plus chez soi. Les papiers nous définissent. Sans papiers, pas d’identité. Fût-ce pour cette Artistocrate viennoise ou pour le SDF en bas de notre porte. Quelle différence fondamentale y a-t-il entre ces deux êtres , lorsqu’ils sont dépouillés de tout ? Personne n’est à l’abri de ce retournement de situation. Dépouillé de toit, de pays, d’amis, d’amour, de raison de vivre. Avec une délicatesse et une pudeur infinie, Elvire représente cette (...)