YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 14 janvier au 1er mars 2014
Horaires
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YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

Création - Voyage dans le Grand nord. Co-mise en scène : Armel Roussel et les acteurs. Avec : Emile Falk-Blin, Lucie Guien, Baptiste Toulemonde et Coline Wauters. Direction Technique : Nathalie Borlée / Espace : Nathalie Borlée et Armel Roussel / Lumière : Amélie Géhin / Chargée de production : Gabrielle Dailly / Photo : Bruno Mullenaerts. À la frontière de l’Alaska, sur la route principale, Kate porte sa robe de lolita trash et fait du stop depuis plusieurs heures. Frigorifiée, elle est recueillie par la jeune Yuko et son ami Garin qui tentent de trouver les moyens nécessaires pour passer l’hiver et secourir Dad’s, le père de Garin. Angoissé, celui-ci voit en effet les fantômes de son passé revenir : le procès d’un célèbre serial killer commence à la télé et Goldie, la squaw disparue vingt ans plus tôt, vient le hanter. Il fait quarante-cinq degrés au-dessous de zéro. Dehors, le corbeau plane, inlassablement. Le décor est planté, l’histoire peut commencer…

UNE CRÉATION D’ARMEL ROUSSEL / [E]UTOPIA3. AVEC L’AIDE DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DE LA COMMISSION COMMUNAUTAIRE FRANÇAISE, DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES - SERVICE DU THÉÂTRE ET DE LA DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUEBEC. ARMEL ROUSSEL / [E]UTOPIA3 EST EN RÉSIDENCE AU THÉÂTRE LES TANNEURS. YUKONSTYLE EST PUBLIÉ AUX ÉDITIONS THÉÂTRALES.

PHOTO©Bruno Mullenaerts

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13 Messages

  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 25 janvier 2014 à 05:54 par kirkavu

    Sarah Berthiaume est une auteur à suivre, sa plume est fine, l’histoire est prenante, sombre, touchante, une vraie belle découverte de pièce et pourtant une petite déception globale. Avec une si belle pièce, avec un metteur en scène comme celui là (j’y allais avec l’eau à la bouche que suggère le nom d’Armel Roussel sur une affiche) c’est dommage de n’avoir fait ... que ça. Trop de distance pour un sujet si sensible, un effet très bizarre que d’assumer si peu les accents canadiens, certaines scènes sonnent presque faux avec une langue qui ne correspond pas à la manière dont elle est parlée. Il m’a semblé assister à une journée porte ouverte de l’Insas avec un exercice, certes honorable et non ennuyeux, mais n’allant pas plus loin qu’un exercice.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 30 janvier 2014 à 03:04 par mauvever

    Du grand art,4 jeunes comédiens talentueux qui jouent juste,qui mènent cette pièce tambour battant, une diction pure, une présence sur planches fabuleuse,une mise en scène précise pour un moment de théatre contemporain délassant malgré le serieux du thème et ce grâce aux acteurs doués qui nous proposent du théatre simple, sans fioritures,oû le spectateur ne doit pas sans cesse se creuser les méninges ( genre spectacles Cifuentès).La vie rude du grand Nord,l’alcool,l’ennui, le tueur en série ,le tout narré avec beaucoup de passion ,de force et avec de succulents ,truculents mots du Nord-Ouest Canadien .J’ai vraiment passé un moment exquis oû le théatre est avant tout une distraction,et l’aspiration à une vie meilleure y est bien présent le tout dans ce bel écrin qu’est le théatre "Le Public".Bravo

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 1er février 2014 à 11:59 par cybemi

    Tout y était, de bons comédiens, un beau sujet profond et contemporain, une mise en scène réussie et pourtant l’échec, l’ennui profond, le temps qui semble s’éterniser. Impossible "d’entrer" vraiment dans la pièce. On a l’impression d’assister à une suite de monologues sans fin entrecoupés de quelques scènes. La valse perpétuelle entre une histoire racontée par les vois off et les scènes de dialogues est vraiment dérangeante. Dommage, je me réjouissais de voir cette pièce.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 5 février 2014 à 10:47 par Polome

    Une salle du Public clairsemée ,c’est rarement le cas et pourtant ce soir c’était bien le cas .Des comédiens certes bons mais ne donnant pas l’impression de s’impliquer totalement dans le sujet .
    Le mélange de canadien et d’anglais n’aide pas à rentrer dans la pièce .Un nombre de f... digne du Loup de Wall Street
    Grosse déception

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 7 février 2014 à 03:52 par juliette

    excellent spectacle qui débute comme une comédie mais se transforme en drame . 4 comédiens se donnent à fond avec conviction et talent. la mise en scène sobre est néanmoins efficace et ce soir-là une bande de jeunes et moins jeunes ont apprécié comme moi la pièce.
    une petite restriction toutefois : le langage mixte français /anglais est parfois un peu difficile à suivre.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 9 février 2014 à 02:45 par xte66

    Très décevant.

    Franchement nous sommes partis en nous disant "Les
    pauvres". Autant je n’ai pas trouvé les acteurs mauvais, autant la
    pièce était nulle.

    L’histoire n’était ni drôle ni triste, on s’ennuie vite et on a du mal à trouver quelque chose d’intéressant dans tout ça.

    L’histoire
    est confuse, sans réels repères, sans but et sans logique, voulant
    faire du drame sans avoir de crédibilité dans les actions des
    personnages, voulant faire de la poésie sans nous toucher.

    Le
    public n’a de toute évidence pas apprécié la pièce, entre les gens qui
    partent avant la fin et les applaudissement bien faibles à la fin.

    Laissez une chance à ces acteurs dans une pièce ayant un minimum d’intérêt et je suis sûr que ça fera quelque chose de très bon.

    Première grosse déception cette année au public.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 9 février 2014 à 05:16 par marie59

    Une pièce résolument jeune, pour les adolescents surement, l’histoire de quelques personnages perdus dans une bourgade cannadienne.
    Mais difficile de s’attacher aux personnages, ils manquent de profondeur ; l’histoire, ponctué de mot en argot canadien, n’arrive 
    pas vraiment a captiver. 
    Mais le rythme est soutenu, malgrès son inconstance l’histoire est prenante. La piece aurait gagné en intêret si les personnages avait été plus approfondies.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 13 février 2014 à 03:09 par noemie32

    ce n’etait pas des "fuck" mais "faque" souvent utilisé en debut de phrase. ;)
     effectivement on pouvez aisément s’y tromper.
    faque (contraction de ça fait que) (adv.) * 
    donc, par conséquent : on est en retard faque y faut s’grouiller.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 13 février 2014 à 03:17 par noemie32

    des jeunes gens perdus au milieu de nul part.

    ils se trouvent même si il ne s’appprécie pas tous ;

    du debut assez leger , l’atmosphère s’epaissit,se mystifie..un fantome du passé va venir hanter la pièce.le ton se fait plus spirituel avec comme toile de fond un mileu hostile et glaciale, le yukon.

    beaucoup d’argots quebecquois, cela à son charme...ou peut ennuyer.

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 19 février 2014 à 10:44 par eruwet

    Pièce très légère et énergique... Qui m’a vraiment emballée ! Malgré un langage québecois qu’on ne comprend pas toujours ces jeunes comédiens gardent le rythme et nous offrent des moments tantôt légers, tantôt drôles, tantôt touchants... Les comédiens sont très convainquants et la mise en scène dynamique. Même si cette pièce ne boulverse pas les esprits, elle est à voir !

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  • YUKONSTYLE de Sarah Berthiaume

    Le 21 février 2014 à 04:21 par coppensj

    Nous étions 7 "dames" d’un âge posé à avoir apprécié ce spectacle emmené par de très bons jeunes comédiens à la diction parfaite dans une mise en scène sobre mais précise. Sans avoir compris tout le parler canadien ni reconnu les chansons canadiennes, la soirée ne nous a pas semblé ni longue , ni ennuyeuse.
    A voir.

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Lundi 27 janvier 2014, par Catherine Sokolowski

Cirrhose du froid

Un territoire lointain, des températures glaciales, un quatuor d’écorchés vifs qui se battent avec la vie qui ne leur fait pas de cadeaux. Le décor est planté et ressenti. Dans « Yukonstyle », de la jeune autrice québécoise Sarah Berthiaume, on découvre une contrée pauvre, le Yukon, grande comme l’Espagne, peuplée d’environ 33 000 habitants dont un quart de « natives » (autochtones). Parmi ces « natives », beaucoup de prostituées, dont certaines ont probablement été données en pâture aux cochons par le serial killer Robert Pickton avant de se retrouver dans le saucisson local. Un scénario un peu déjanté, plein de tendresse, brillamment porté par quatre jeunes acteurs de l’INSAS, partenaires d’Armel Roussel pour la mise en scène, un résultat « beau comme un truck ».

Yuko, japonaise, à choisi d’émigrer vers « la place dans le monde où il y avait le moins de Japonais » : le Yukon, ce territoire voisin de l’Alaska. Elle vit avec Garin, qui l’aime infiniment mais n’a pas les mots pour le dire. Yuko découvre Kate, en talons et dentelles, sur le bord de la route par -45°. Elle s’en émeut et lui propose l’hébergement au grand dam de Garin, réticent, et fort préoccupé par l’avenir de Dad’s, son père en mauvaise santé.

Tout ce petit monde a froid et se tient chaud. Une humanité perceptible. Yuko ne veut pas laisser tomber Kate, enceinte. Kate voudrait avorter mais le Yukon ne facilite pas les choses, le chirurgien esthétique, seul à pouvoir avorter, ne passe qu’une fois tous les trois mois. Au pire elle s’avortera elle-même, ça ne l’effraie pas plus que ça : « Si je manque ma shot, je meure en étant, genre, menstruée à mort. C’est cool . » Un délicieux mélange d’anglais et de français, de temps en temps une pointe d’accent, le charme poétique du québécois envahit la salle avec ses expressions magnifiquement imagées. « Fine ».

Une dimension mythologique aussi dans ce texte partagé entre dialogues réalistes et narration soignée, avec l’apparition ponctuelle d’un corbeau, considéré comme le créateur du monde au nord-ouest de l’Amérique du Nord. Quand on évoque la vie, la mort, l’amour, la maladie, le corbeau est là, comme une évidence, il est l’âme du Yukon.

La mise en scène collective d’Armel Roussel, enseignant à l’INSAS et de ses élèves (les acteurs : Emile Falk-Blin, Lucie Guien, Baptiste Toulemonde et Coline Wauters) est sobre, elle met en évidence les personnages, leur solitude, leurs traumatismes et leur besoin d’amour. Entre conte et autobiographie, un petit séjour au bout du monde avant de reprendre le bus « coast to coast » pour Vancouver. N’hésitez pas à acheter votre ticket !

Théâtre Le Public