Wijckaert, un interlude

Théâtre | Théâtre la Balsamine

Dates
Du 20 avril au 8 mai 2010
Horaires
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http://www.balsamine.be
info@balsamine.be
+32 2 735 64 68

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Wijckaert, un interlude

Qu’il est doux de vieillir avec ses actrices…
Et subséquemment malaisé d’avoir à les quitter au terme d’une trilogie qui a vu mûrir un peu plus les adultes et grandir les enfants qui la composaient.Voici que le temps de la vie s’est tissé avec le temps de la fiction et, avec pareil beau nœud, on souhaite bien sûr remettre le couvert.Et donc, voici« Wijckaert, un interlude ».Armées d’une forte complicité que la durée a forgée, Véronique Dumont, Héloïse Jadoul et Martine Wijckaert se sont laissé aller à l’exercice de la« farce-pour-le-plaisir » où tout le monde - et particulièrement « WI J »– en prend pour son grade.J’ai donc écrit pour Véronique et Héloïse une espèce de « trou normand » àdéguster en liberté. L’occasion de laisser palabrer les actrices sur un coin detable des « grandeurs et misères » de la scène qui sont en définitivecelles du monde.Martine Wijckaert

Interprétation : Véronique Dumont (la truie mature) ; Héloïse Jadoul (la jeune truie) ;Virginie Jortay(l’ingénieur son) ; Mathieu Bastyns (l’ingénieur lumière)
Ecriture et mise en scène : Martine Wijckaert
Assistante à la mise en scène : Caroline Berliner
Dramaturgie : Sabine Durand
Scénographie : Valérie Jung
Costumes, masques : Laurence Villerot, Odile Dubucq
Lumières : Stéphanie Daniel
Décor sonore et régie son : Virginie Jortay
Maquillages : Zaza da Fonseca
Danse : Lou Flagel
Direction technique et régie générale : Fred Vannes
Régie lumière : Mathieu Bastyns
Régie plateau : Cécile Vannieuwerburgh
© photo : Laurence Villerot

Une production du Théâtre de la Balsamine

Spectacle à 21h
réservations:02735 64 68
Prix des places : 12 /8 / 6

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3 Messages

  • Wijckaert, un interlude

    Le 30 avril 2010 à 07:06 par FRG7

    Que penser de ce miroir, qui reflète deux petits cochons en train de discuter, ainsi que notre propre image.
    Est-ce un rêve ou une réalité ?
    Ce gargarisme, rafale de parole et d’exceptions, vous époustoufle et vous décoiffe pendant cet interlude.

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  • Wijckaert, un interlude

    Le 30 avril 2010 à 11:25 par Roland

    Mise en scène plutôt épurée pour cette pièce, en forme
    d’interlude, qui inclus le public dans la distribution
    On pourrait
    se croire dans un roman policier, avec intrigue et personnages guidés
    par l’auteur, nom de code WIJ.
    Les questionnements sont nombreux
    lorsque les acteurs découvrent d’une manière vraiment inattendue le
    texte de la pièce. La réalité rejoint alors la fiction. Les petits
    problèmes auxquels sont confrontés les acteurs sont réglés
    énergiquement, et font alors découvrir des effets inattendus.
    Je
    regrette certaines scènes plutôt hyperréalistes, mais l’ensemble est
    remarquable d’ingéniosité dans sa mise en scène.

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  • Wijckaert, un interlude

    Le 6 mai 2010 à 04:03 par aure

    Déjà Balsamine, un lieu que j’aime beaucoup, la scène est toujours belle, deux actrices excellentes et convaincantes, un texte particulier, je ne connaissais pas cet auteur, je n’ai pas voulu m’informer avant afin de ressentir le spectacle de façon vierge, mais je n’ai pas tout compris !!! Pourquoi tirer sur les projecteurs par exemple ... Juste pour changer " l’éclairage " au second degré ...?Un peu facile ... Ou je n’ai pas la clef !
    Quelques débordements énervants, mais dans l’ensemble une atmosphère et un talent, oui.

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Mardi 27 avril 2010

D’un côté ou l’autre de Wijckaert

Interlude dans le parcours de la fondatrice du Théâtre de la Balsamine, cette pièce ravira les aficionados de la metteure en scène mais peinera à toucher les autres spectateurs, qui passeront à côté d’une pièce malgré tout drôle et intelligente !

Objet théâtral difficilement identifiable, cet interlude laisse perplexe tant s’y mêlent maîtrise de l’objet théâtral et impression de vouloir tenir le spectateur non averti à distance.

D’un côté, une direction d’actrices sans faille, d’excellentes comédiennes – Véronique Dumont qu’on ne présente plus et la jeune Héloïse Jadoul toujours autant surprenante – et, se parodiant elle-même, l’écriture particulière de Wijckaert.

De l’autre, des passages autoréférentiels et une difficulté à percevoir si finalement, on n’est pas seulement venu voir Wijckaert parler d’elle et encore d’elle (mais on était prévenu, tout était dans le titre).

D’un côté, des questionnements métaphysiques chers à l’auteure pris sous un angle nouveau, moqueur, qui en souligne à la fois la ténacité et l’absurdité. Des échanges drôles. Des coups portés à Wijckaert elle-même, comme à la presse ou aux artistes en général.

De l’autre, l’impression de parfois brasser de l’air, de devoir se raccrocher un peu trop au côté parodique pour se dire que la pièce fait sens.

D’un côté, l’envie de dire : allez-y, c’est du bon théâtre, c’est bien joué, c’est bien écrit, on rit beaucoup et on réfléchit même par moments !

De l’autre, celle de rajouter : … si vous aimez Wijckaert et le théâtre contemporain. Ou si vous êtes simplement curieux ou friand des exercices de style.

Au potentiel spectateur de choisir son côté…

Théâtre la Balsamine