Skylight

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 7 novembre au 31 décembre 2012
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Skylight

Un soir, Tom sonne à la porte de Kyra et, avec lui, c’est tout le passé qui ressurgit : l’errance dans Londres, la rencontre de Tom, l’amitié avec sa femme Alice et leur petite famille, et leur histoire d’amour à tous les deux, interrompue brutalement par le départ inexpliqué de Kyra. Elle disparaît sans laisser d’adresse, et devient enseignante dans une banlieue défavorisée de Londres. Elle croyait avoir tiré un trait sur cette vie dorée, sans doute trop facile pour être vraiment honnête. C’était sans compter la visite inopinée d’Edward, le fils de Tom en déroute, puis celle de Tom, lui-même. Les retrouvailles sont intenses et l’affrontement incisif mais l’intrigue sentimentale brouille les cartes. Dans un suspense croissant, Kyra et Tom s’imposent un face-à-face tendu avec leur destin…
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8 Messages

  • Skylight

    Le 8 novembre 2012 à 08:40 par Roger

    Magnifique interprétation d’Erika Sainte ; elle a charmé et conquis tout le public !

    Michel Bogen et le jeune acteur dont j’ai oublié le nom lui ont servi d’écrin, chacun dans son genre.

    La mise en scène splendidement rythmée de M. Marchese a contribué au plaisir que mes amis et moi avons pris à voir cette pièce.

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  • Skylight

    Le 20 décembre 2012 à 03:08 par deashelle

    Un fossé sépare les ex-amants : « Je suis devenue ma colère ! » rugit Kyria. Kirya veut faire un métier auquel elle croit et vit comme une missionnaire. Le spectacle très rythmé débouche sur une querelle idéologique, puissante comme une lame de fond. Tom ne comprend pas comment elle gaspille ainsi ses talents. Le combat des deux idéaux est très convaincant. L’arrogance du bonheur quotidien assuré, face à l’idéal solidaire pur et dur laisse le spectateur dans le doute total. Le spectateur quitte la soirée théâtrale en laissant flotter toutes les questions dans son esprit. Il part avec le pétillement spirituel, les silences et sourires éloquents et les blessures de l’émouvante actrice qui a pris des dimensions de grande tragédienne. Elle a des airs brûlants d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, avec sa quête d’absolu et son intransigeance. Il part avec la fausse arrogance de l’homme de 50 ans magnifiquement interprétée par Michel Kacenelenbogen en homme d’affaire qui a tout réussi, sauf sa vie intérieure et est venu chercher le pardon. Il part en emportant l’espoir maladroit et la fougue rédemptrice de la jeunesse sous les traits de Toussaint Colombani.

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  • Skylight

    Le 21 décembre 2012 à 12:38 par Pattrick

    Revivre le passé douloureux, revoir surgir un soir tout cela dans son appartement. Voilà le début d’un face à face.
    Dans un très beau décors (oui, il m’a bien marqué ce décors dans lequel on peut vraiment remplir une bouilloire et faire la cuisine), évolue Kyra qui revoit son ancien amour revenir. On apprend pourquoi elle est partie, sa vie et ses espoirs actuel.
    Si l’histoire est originale, dans une bonne mise en scène avec une actrice qui tient bien le rôle, j’ai été moins séduit par les autres comédiens. Je n’ai pas spécialement ressenti le lien entre les personnages et je n’ai pas compris les coups de colère.
    Un bon moment, un rien long.

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  • Skylight

    Le 30 décembre 2012 à 04:59 par cybemi

    Face à face entre un homme et une femme et entre 2 idéaux de vie.
    Il pourrait la réconquérir s’il acceptait de ne plus être le centre de son monde et s’il comprenait que pour elle le confort matériel n’est pas tout. Un bel amour et une grande imcompréhension.
    Deux visions de la vie,un sujet qui nous concerne tous, beaucoup d’humour, et de magnifiques comédiens.On ne voit pas le temps passer et on en ressort ravis avec l’envie de continuer à en parler. Courrez-y, vous ne le regretterez pas !

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  • Skylight

    Le 7 février 2013 à 03:22 par pit111

    Très bon acteur pour défendre cette confrontation entre deux monde et vision des choses. Erika Sainte est magnifique. La mise ne scène est convaincante également. Par contre je me pose plus de questions sur le texte. En-dehors de quelques points qui me semblent abhérents. Cette confrontatrion entre deux mondes que tout oppose n’a pas beaucoup de chance d’aboutir et donc quand après avoir cité trois fois les mêmes arguments de chaque côté, on se dit qu’il est tout de même grand temps que cette pièce finisse. Avec un beau final cela dit.

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  • Skylight

    Le 15 mars 2013 à 03:01 par Marc

    Une mise en scène remarquable, des comédiens aguérris, des dialogues pertinents,...ce spectacle ne manque certes pas de qualités mais demeure très (trop ?) long.
    Cette confrontation douce-amère entre deux idéaux de vie n’est finalement pas aussi subtile qu’elle semble vouloir être et les personnages n’évoluent que fort peu au final.

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  • Skylight

    Le 18 août 2013 à 06:19 par Aurelia

    Comédiens jouant avec une vérité touchante..Cette pièce peut parler à chacun pour de multiple raisons..Moi, elle m’a bouleversée.. L’amour ne suffit pas toujours..ou comment passer à côté de sa vie.. Je vous conseille vivement cette pièce ! :-)

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Mardi 9 juillet 2013, par Dominique-hélène Lemaire

Bien Plus qu’une illusion...

Pour "vraissemblance" on dit en anglais : verysimilitude… le terme est évocateur. David Hare est passé maître en dialogue psychologique complexe et profond. Il nous livre un feu d’artifice émotionnel dans « Skylight », une intrigue très bien ficelée avec un point culminant saisissant de vérités plurielles.

Pour "vraissemblance" on dit en anglais : verysimilitude… le terme est évocateur. David Hare est passé maître en dialogue psychologique complexe et profond. Il nous livre un feu d’artifice émotionnel dans « Skylight », une intrigue très bien ficelée avec un point culminant saisissant de vérités plurielles.

Le théâtre est ici plus qu’une illusion, on dirait qu’il a volé le feu de la vie. Les personnages sont campés avec brio par les trois comédiens si attachants qu’on ne sait quel parti prendre. Le jeu du spectateur, car il y en a un, est à celui qui attrapera le plus d’étincelles qui jaillissent de cette série de rencontres-choc. On aurait pu tomber dans la mièvrerie sentimentale mais les trois personnages cherchent avec passion leur vérité, c’est ce qui fait l’intérêt majeur de la pièce. Le jeu de l’adolescent est saisissant par sa colère, son inventivité et sa tendresse juvénile. Son intransigeance. Il est tout simplement craquant.

Mais que dit l’histoire ? Kyria (Erika Sainte) a quitté le milieu des limousines pour vivre la vraie vie. Et la jeune prof idéaliste de mettre tout son talent au service de jeunes défavorisés d’une banlieue de Londres. Marre de voir le potentiel de toute une série de gens rayé de la carte. Expierait-elle quelque culpabilité ? Elle vit seule et sobrement, dans un appart’ glacial d’une joyeuse couleur vert hôpital, pauvrement équipé, style récup’ et corrige ses cahiers. Le brouillard et les bruits de trafic s’infiltrent partout, on n’est pas dans une belle propriété arborée à Wimbledon. Quatre ans ont passé depuis qu’elle vivait avec Tom et Alice, un couple qui avait accueilli son errance à Londres à l’aube de ses 18 ans. Mais le jour où Alice apprend l’histoire d’amour secrète entre Kyria et son mari, Kyria prend aussitôt la fuite, sans donner la moindre explication. Entre temps, Alice se meurt d’un cancer et refuse avec grandeur les bouquets de fleurs de son mari. « Les roses, c’était pour quand on s’aimait. » Tom, inconsolable, a le sentiment d’être minable. Aussi, après la mort de sa mère, leur fils, Edward (Toussaint Colombani) qui regrette les jours heureux, a fugué et vient supplier Kyria de faire quelque chose. Touchant. Son père est devenu insupportable, dépressif ou violent. Le tribut de la culpabilité ?

Un fossé sépare les ex-amants : « Je suis devenue ma colère ! » rugit Kyria. Kirya veut faire un métier auquel elle croit et vit comme une missionnaire. Le spectacle très rythmé débouche sur une querelle idéologique, puissante comme une lame de fond. Tom ne comprend pas comment elle gaspille ainsi ses talents. Le combat des deux idéaux est très convaincant. L’arrogance du bonheur quotidien assuré, face à l’idéal solidaire pur et dur laisse le spectateur dans le doute total. Le spectateur quitte la soirée théâtrale en laissant flotter toutes les questions dans son esprit. Il part avec le pétillement spirituel, les silences et sourires éloquents et les blessures de l’émouvante actrice qui a pris des dimensions de grande tragédienne. Elle a des airs brûlants d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, avec sa quête d’absolu et son intransigeance. Il part avec la fausse arrogance de l’homme de 50 ans magnifiquement interprétée par Michel Kacenelenbogen en homme d’affaire qui a tout réussi, sauf sa vie intérieure et est venu chercher le pardon. Il part en emportant l’espoir maladroit et la fougue rédemptrice de la jeunesse sous les traits de Toussaint Colombani.

Pour mémoire, un « skylight » est une sorte de lucarne découpée dans une toiture qui permet une illumination interne. A méditer.

Dominique-Hélène Lemaire

Théâtre Le Public