Introduite par deux vieilles bruxelloises, l’histoire évolue entre la Belgique et le Maroc. La polygamie est au centre des débats : si la "méthode Vivaldi : une femme pour chaque saison" peut paraître choquante pour certains, pour d’autres, le Belge est plus hypocrite : "au Maroc, on fait ça en déclaré, ici, on fait ça en noir". Le ton est donné : les sujets attendus sont abordés (l’islam, l’argent, le travail...) avec humour et entrain.
Pas toujours inédites, les interventions du couple d’acteurs sont assez inégales. Drôle en grand-mère marocaine, talentueuse en chanteuse, touchante en femme trompée, Zidani se déchaîne. Ben Hamidou n’est pas en reste, tour à tour père, marabout, coiffeur ou mari volage.
Courtes, les scènes s’enchaînent rapidement. Entrecoupé de dessins de Geluk (nécessaires ?), agrémenté des commentaires des deux vieilles bruxelloises attablées dans un café, le spectacle allie présence sur scène et séquences filmées dans une mise en scène un peu fourre-tout de France Gilmont. Une soirée divertissante en perspective, un seul objectif, mais quel objectif, rire !