R.W. (Premier et Deuxième Dialogue) - Rideau de Bruxelles @ Jacques Franck

Théâtre | Le Rideau

Dates
Du 14 au 24 novembre 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.rideaudebruxelles.be
contact@rideaudebruxelles.be
+32 2 737 16 00

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R.W. (Premier et Deuxième Dialogue) - Rideau de Bruxelles @ Jacques Franck

J’APPARTIENS AU MONDE ET LE MONDE M’APPARTIENT ET LE MONDE EST VASTE ET MON COEUR L’EST TOUT AUTANT
Reprise

Parallèlement à la création de Continent Kafka, reprise très attendu des deux dialogues que Pascal Crochet a consacrés à l’oeuvre de Robert Walser.
Des interprètes en état de grâce. Un parcours en forme de dérive poétique dans un pays où l’on cultive l’humour et le désenchantement, les vertiges de la joie, de la beauté et du bonheur, et où "le coeur menace de s’envoler vers le ciel"

Robert Walser / Pascal Crochet

Avec Anna Cervinka, François Delcambre, Cécile Leburton, Thierry Lefèvre, Étienne Van der Belen, Simon Wauters

14 > 24/11

Durée 3h (entracte compris)

À 20h00, sauf le mercredi 21 novembre à 19h30

R+ RENCONTRE le Mecredi 21 novembre, avec Pascal Crochet et l’équipe de création (après le spectacle)

Réservations 02 737 16 01

Le Rideau @ Centre Culturel Jacques Franck
Chaussée de Waterloo 94, 1060 Bruxelles

www.rideaudebruxelles.be

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Lundi 26 novembre 2012, par Samuël Bury

Conte à facettes

Les deux dialogues de R.W. sont une sorte de kaléidoscope humain où les traits de caractère se succèdent pour nous plonger dans un rêve prolongé. Un homme démultiplié par quatre et un femme par deux expriment leur moi très enfoui, leurs états d’âme de manière symbolique et très visuelle. Un conte subtil et aérien que Pascal Crochet et ses comédiens nous racontent avec une extrême sensibilité.

L’histoire est assez simple : un garçon vient chercher du travail dans une maison tenue par une femme seule et rend service comme il peut (premier dialogue). Un garçon qui s’installe en ville dans une modeste petite chambre et qui entretient une étrange relation avec la maîtresse des lieux (deuxième dialogue).

On ne se trouve pas exactement dans la réalité avec R.W. On se demande souvent si tout cela tient debout pour s’apercevoir que le jeu tient plutôt du surréalisme. Un beau surréalisme à nombreuses facettes.

Avec une mise en scène intelligemment chorégraphiée et des expressions intenses, Pascal Crochet a créé un monde très singulier. Où les tableaux s’enchaînent à l’aide de panneaux, de cadres, d’une luminosité intimiste et d’une sonorité presque féérique.
Cette mise à nu poétique, ce relationnel exhibé en décalé font de R.W. un moment scénique inoubliable qui pénètre réellement à l’intérieur de nos émotions...

Le Rideau