Pas que je sache !
Et Dominique Bréda, qui n’est plus à présenter, n’a pas, cette fois-ci, raté son coup !
Alors que nous étions un peu plus mitigés face à Purgatoire qui avait pourtant fait l’unanimité, on peut dire qu’Aura Popularis ne nous a pas laissé de marbre.
Drôle, cynique mais surtout terriblement vraie, cette pièce nous parle comme rarement une pièce nous avait parlé. Car la crise, on baigne dedans, le chômage, on en a tous peur, l’avenir, il est pour tous plus qu’incertain... La mondialisation, la délocalisation, les licenciements, le catastrophisme médiatique, les voies impénétrables de la politique. On est tous touchés, on est tous préoccupés, on est tous blasés.
Voilà donc, en deux mots, pourquoi Aura popularis vous devriez aller voir - si tant est qu’on considère qu’on puisse rire de la crise, bien entendu... dans le cas contraire, il vaudrait mieux éviter. Simplement parce que tout le monde y trouve son compte.
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