Des chaises en guise de banquettes, des valises et des vêtements qui tombent du ciel, le départ est proche ! Une première circassienne se contorsionne puissamment pour donner vie aux multiples cerceaux qui l’entourent. Elle est blonde, tatouée, jeune et lumineuse. Son sourire omniprésent s‘affiche comme une invitation au voyage et aux rencontres.
Des ponts, des routes, la campagne, le ciel. En toile de fond des projections simulent la vue depuis les fenêtres du train imaginé par les artistes. Les numéros s’enchaînent comme les paysages, plus esthétiques les uns que les autres.
L’équilibriste fascine, souple et élancé, il connaît son fil par cœur. A l’arrière, l’image du toit d’un train en marche, comme s’il y était.
Dans l’une des séquences suivantes, une jeune artiste est projetée du sol vers le trapèze avant d’être renvoyée vers le sol. Un jeu de ping-pong époustouflant.
Impossible d’être exhaustif, il faudrait parler de la voltige au cadre russe, des numéros au sol et quand bien même, les descriptions ne seraient pas à la hauteur de la réalité. Un petit bémol cependant : les séquences parlées sont difficilement compréhensibles.
La metteuse en scène, Shana Carroll, a créé ce spectacle en se basant sur son expérience de voyage en train, avec des amis, des amoureux et de parfaits inconnus. Après l’avoir présenté au Canada en 2018, le collectif créé en 2002 poursuit actuellement une tournée internationale de deux ans et demi. Du rêve, de la poésie, de l’émerveillement pour toute la famille. Un hommage aux rencontres furtives à ne pas manquer surtout si vous n’avez jamais eu l’occasion d’assister à un spectacle des « 7 Doigts ».