Oscillations

Théâtre | Théâtre Marni

Dates
Du 23 mars au 1er avril 2011
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatremarni.com
info@theatremarni.com
+32 2 639 09 82

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Oscillations

Infos tickets 02/639.09.82
Entrée Tarif Unique 10€/Article 27 1.25€/Prévente -2€
www.theatremarni.com

Vitaliano Trevisan écrit au bistouri des histoires d’hommes et de femmes qui oscillent entre le système et sa marge. Ses héros sont aussi atypiques que lui dans le paysage littéraire italien. Saisis à l’instant même de leur déconnection.

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2 Messages

  • Oscillations

    Le 29 mars 2011 à 10:10 par Anne Onyme

    Tout d’abord, pour la "petite histoire", le nom de la comédienne qui participe à ce spectacle "monologue" a été volontairement tu... Sa présence sur scène se voulait demeurer une vraie surprise pour le spectateur.
    Je vous conseille de lire aussi la critique en ligne du journal Le soir, parue lundi 28 mars, et peut-être, y découvrirez-vous aussi le nom de la comédienne... Mais surtout, que cela vous donne envie d’aller voir ce spectacle !!!
    N’hésitez pas à consulter le site du théâtre Marni !!!

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  • Oscillations

    Le 30 mars 2011 à 11:23 par paolo

    Spectacle très joli. Un texte pas extrêmement riche mais intense et à certains moments amusant. Bravissimo Pizzuti à la mise en scène et à Bison sur scène ! Un bravo en plus pour avoir inventé une pièce sans salle et quel résultat ! A voir.

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Lundi 28 mars 2011, par Samuël Bury

Débats idéaux d’un homme cynique

Oscillations entre la vie et la mort, entre ce qui fait sens et surtout non sens, entre les paramètres d’une relation usée. Un homme doit se rendre à l’anniversaire d’un fils qu’il n’a jamais voulu et n’a jamais rencontré en même temps qu’il retrace une vie de souffrance spirituelle dans l’enfer du monde. Pietro Pizzuti porte subtilement à la scène un texte noir, cinglant et porteur d’un message où l’espoir n’a pas sa place.

C’est dans une atmosphère presque lynchéenne qu’oscillations évolue. Pour l’occasion, le bar du Marni s’est vidé de ses gens et tient lieu de scène tout en profondeur.
Une tension ambiante soutient les propos rudes d’Angelo Bison. Grâce à un travail de lumières focalisées ou de faible intensité, son corps et son visage s’expriment tantôt violemment tantôt dans une langueur désabusée. Le son apporte également sa couche de crispation et de malaise, enrichissant d’autant plus le jeu d’éléments noirs.
On a droit à un bel équilibre scénique et à un spectacle lascivement rythmé.

D’autre part, le texte nous livre des messages durs vis à vis de l’existence et un regard très critique notamment vis à vis de la presse italienne. La vie remise fondamentalement en question, l’instinct humain dans ses plus vils retranchements, une analyse souvent bipolaire de la mécanique comportementale, tous ces éléments sont portés par des mots simples et sans ornements que l’on pourrait prendre pour des armes. Les répétitions portant le coup fatal.

On ne ressort pas de là avec le sourire aux lèvres mais avec cette étrange sensation que l’humanité sans masque fait toujours peur à regarder.

A noter finalement, le jeu de poses et de mouvements illustratifs très réussi de la comédienne dont le nom n’est malheureusement pas cité dans le fascicule de la pièce ni sur le site...

Samuël Bury

Théâtre Marni