On vit peu mais on meurt longtemps

Théâtre | Centre Culturel d’Uccle

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Vendredi 10 février 2012
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On vit peu mais on meurt longtemps

Après, entre autres, son premier seul en scène « A genoux » qui lui valut le Prix du théâtre et son rôle de Napoléon dans la superproduction de Robert Hossein, Fabrizio Rongione revient à la formule solo. Avec beaucoup d’humour, dans son nouveau seul en scène il décrit les défis de l’homme moderne et nous parle écologie, économie, politique, emballement et… révolution. Sur le ton de la comédie, il épingle avec jubilation les paradoxes quotidiens de la globalisation : pourquoi les nouveaux prophètes verts prennent-ils continuellement l’avion ? Est-il possible de vivre sans voiture ? La vitesse, la crise, les chefs, les nouveaux messies, tout y passe. Sautant d’une idée à l’autre, Rongione s’adresse à nous ou aux créatures hautes en couleur qu’il rencontre, avec simplicité et sincérité. Son but : rire avec vous de l’homme moderne, dominateur, ambitieux. « Ce funambule de la planète globale passe l’air du temps à la moulinette » (Philip Tirard - La Libre Belgique) Le PASS Cerise : Il permet d’assister seul, à deux ou en groupe à une ou plusieurs représentations pour un tarif réduit. Pass 4 : 54 € - 38 € étudiants (-26 ans) (+ frais de réservation 2 €)

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24 Messages

  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 8 octobre 2009 à 12:30 par JFred

    C’est un très bon spectacle avec un très bon acteur (one man show). Cela vaut la peine d’aller le voir et vous passerez certainement un bon moment de détente comme nous avons passé !

    Un seul bémol, la salle est fort petite et il y fait vite très chaud. N’allez pas trop derrière car si vous avez une grande personne devant vous, ce n’est pas évident de bien suivre le spectacle.
    _

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 9 octobre 2009 à 10:01 par Lucas

    Très bon spectacle. Le texte est comique et bien écrit. Le comédien est seul en scène mais on l’oublie assez vite par le nombre de personnage qui interviennent au cours du spectacle. D’ailleurs, tout le monde en prend pour son grade. Tout le monde, de l’Italie de son grand-père à l’amérique de Bush en passant par un copain bruxellois toujours pressé. Le rythme est bon et on n’a pas le temps de s’ennuyer, même si le texte fait parfois dans la facilité pour un bon mot, mais on pardonne assez vite. La taille de la salle et le décor simple et lumineux (parfois un peu trop) rajoutent au côté intime du spectacle.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 10 octobre 2009 à 05:06 par Aurelia

    Très bon acteur, on ne s’ennuie pas un seul instant avec lui,ce qui est un défi pour les "one-man show".Ces sujets d’actualité nous touchent évidemment mais il n’y a pas de dramatisation : on ressort du théâtre plus léger malgré la gravité des sujets traités avec humour..J’ai aussi aimé a cadre : "L’Arrière Scène" est un petit "non-théâtre" sympa intimiste (dommage quand même que les chaises ne sont pas confortables dans la salle)Bravo !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 11 octobre 2009 à 09:13 par sabrinah

    Je vous vous recommande chaudement ce très bon spectacle.

    Le comédien a beaucoup de talent et vaut le détour ... il s’agit du nouveau seul en scène de Fabrizione Rongione.

    Malgré le titre, s’agit d’un spectacle-comédie.

    Humour, décalage, petite théatre sympa, à faire !!!
    Eh !oui, on peut rire de tout :-p

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 11 octobre 2009 à 10:05 par juliedg

    Pas mal. De bons moments.
    Tout n’est pas de m^me qualité mais vous passerez en tous cas une bonne soirée de détente.
    Belle performance de l’acteur. 
    Plusieurs thèmes abordés de manière bien concrètes et de chez nous. Le texte est parfois d’un humour un peu cheep. 

    Bonne soirée de détente dans un petit théâtre sympa

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 12 octobre 2009 à 05:06 par Idnac

    Un excellent spectacle, un texte léger et profond à la fois, servi par un excellent comédien (Rosetta, ...), du rire toutes les 48 secondes, une énergie captivante, des pensées fort justes, du non sense, de l’absurde, de l’esprit, dans un très chouette café - théâtre à la programmation qui sonne plus que souvent juste, un café - théâtre très intimiste, une belle proximité avec les acteurs et, ce qui ne gâche rien, un très chouette bar pour l’after spectacle.

    Le petit défaut, si on ne réserve pas à l’avance, ce qui n’est pas toujours évident (on se décide souvent au dernier moment d’aller voir un spectacle), c’est souvent plein...assez énervant quand on a décidé de se faire un spectacle en dernière minute...du coup, une soirée à l’eau.

    A voir absolument si vous aimez le rire garanti "non taloche" et "non marc herman", à fuir si vous êtes fan de ces grands artistes.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 27 octobre 2009 à 11:51 par mimi2511

    Comme dans tout one man show, il y a quelques raccourcis faciles, quelques jeux de mots téléphonés, mais face à tant d’énergie, de pertinence et générosité, on ne peut qu’applaudir des deux mains, ce que j’ai fais avec beaucoup de plaisir...Entre deux éclats de rire, la performance de Fabrizio Rongione sautera néanmoins aux yeux.
    Il se glisse avec brio d’un personnage à l’autre pour mieux captiver et surprendre par une grande justesse de ton.

    J’ai trouvé qu’il s’agissait d’un spectacle finement décapant pour évoquer les problèmes profonds de notre vie moderne et ses dérives.
    Entre non-sens et absurde, un one-man-show généreux et solidement interprété par Fabrizio Rongione.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 30 septembre 2010 à 10:45 par Aurelia

    J’ai bien aimé ! :-) L’acteur est formidable : à la fois énergique et (tristement) réaliste, il joue juste, avec naturel et sincérité.
    Il parle de sujet "déprimants" mais on ne sort pas de la salle déprimés. Il arrive à mettre une touche d’espoir dans tout ce marasme. Sarcasme, humour, émotions..Il passe d’un personnage à l’autre avec fluidité...Bravo !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 13 octobre 2010 à 11:17 par son2308

    S’il faut paraphraser le titre, je dirais : "On rit peu mais on s’embête longtemps". Le comédien partage avec nous des réflexions à tout vol sur divers sujets : la crise, l’écologie, la politique... Tout est détricoté et il passe du coq à l’âne. Il n’y a vraiment que quand il parle des sujets vécus presque par tout le monde (qui n’a jamais oublié son sac réutilisable chez soi ?) qu’il fait mouche. Pour le reste... Et j’ai le rire facile pourtant.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 04:33 par eloy

    Une vision ironique et drôle de notre société et de ses travers, y compris de notre Belgique ou futur ex-Belgique. On a ri franchement et souvent. Le seul en scène me faisait peur mais m’a finalement scotchée. J’ai été très agréablement surprise par le rythme soutenu. Une belle performance. A voir, sans hésiter.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 11:59 par armelle7

    C’est avec délectation que j’ai savouré chaque minute de ce one man show. Fabrizio Rongione que l’on ne connaît pas bien dans ce registre, nous épate par son talent comique. On rit du début à la fin et le texte est d’une finesse rare. On rit beaucoup mais on se pose des questions aussi, on s’interpelle, on réfléchit ! Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et à entendre les rires et les réactions dans la salle hier, je n’étais pas la seule....

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 12:10 par Thibaut

    J’avais peur de découvrir un seul en scène un peu lourd mais au contraire, Fabrizio Rongione m’a conquis !
    En effet, je suis allé voir "On vit peu mais on meurt longtemps" ce mercredi avec des amis et nous avons tout simplement adoré ! Fabrizio établit un balayage subtil de notre société. Il décortique les différentes facettes de l’homme moderne avec finesse... Un comédien touchant et drôle ! A voir... ;-)

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 15 octobre 2010 à 01:16 par minhly_2

    Avec mon beau-fils de 16 ans on a été voir le one man show de Fabrizio Rongione en pensant qu’il ressemblait à la photo sur l’affiche mais ce n’était pas le cas... C’est vraiment un moment à partager avec un proche ! On a adoré la partie avec le Polonais et le "Chinois" étant moi-même un asiatique...

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 20 octobre 2010 à 05:25 par goodboy

    les clichés sont très souvent utilisés pour faire rire les gens... Je n’ai pas trouvé ce spectacle catastrophique du tout comme "Victoire" l’écrit dans son commentaire !
    "s’ils font rire les foules aujourd’hui risquent de les faire pleurer demain"... il faut arrêter avec ça, c’est normal qu’on en arrive à rire à ce point de notre "gouvernement" et de cette stupide lutte nord-sud.
    Alors "qui blamer..." et l’histoire des moutons qui rient... pfff, il faut se calmer ! Et parvenir à se détendre lorsqu’on va au théâtre... après tout, on aime ou n’aime pas !
    C’était agréable, détendant et amusant ! Merci pour ce bon moment !
    PS : j’ai vu la pièce à Spa aussi !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 20 octobre 2010 à 11:02 par victoire

    Au risque de me faire lyncher par tous ceux qui ont donné un avis positif, je déclare que je n’ai pas aimé, voire même détesté ce spectacle vu l’été dernier à Spa. Pourtant connaissant le talent de F.Rongione lorsqu’il joue les textes des "autres", je m’étais réjouie d’aller l’applaudir... BREF, dans ce spectacle qu’il a écrit lui-même, il surjoue, il cabotine, et pire encore, son texte est bourré de clichés racistes/intolérants dont nous n’avons certes pas besoin en Belgique pour le moment. Les clichés Wallon versus Flamand sont des leviers éculés et racoleurs qui, s’ils font rire les foules aujourd’hui risquent de les faire pleurer demain. Alors qui blâmer, celui qui a écrit ou les moutons qui rient ?

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 21 octobre 2010 à 04:27 par deashelle

    Aucun cynisme dans la satire de notre société présentée par Fab , Fabrizzio, Fabrice Fabuleusement drôle et charmant. Il ausculte nos travers, de l’individu à l’organisation du monde en général, avec candeur et lucidité, et sa verve naturelle rend la consultation très comique. Les tensions éclatent en rires compacts, les aléas de la vie courante dégénèrent en rires étincelants, tant c’est du vécu bien observé et bien mis en scène. Les scènes se succèdent avec souplesse et naturel, dans le malicieux cheminement de sa pensée qui bondit d’associations en associations. Et ses volte-face et pirouettes italiennes sont délicieusement parfumées d’esprit latin !
    Son rapport avec son grand-père Nono, donne une envergure particulièrement émouvante à ce balayage du siècle fait de contrastes délirants, où la mobilité, la vitesse, les changements ont raflé les certitudes et la sérénité. Il ose dire que pour sauver la planète il faudrait … tous mourir.
    Ce spectacle est farci de paradoxes, et l’amusement, presque la liesse engendrée par son art de rire et ses multiples langages zébrés d’ironie fine, nous fait toucher au plus profond des problèmes qui nous préoccupent. Les situations à rire ou à pleurer défilent sans concessions, nous enjoignant de choisir la dolce vita plutôt que la vélocita d’une danse macabre. Pour ne pas nous appesantir sur cette soirée si légère et si grave – à se demander comment il peut pleuvoir à la sortie - disons que le comédien et l’homme montent ensemble un dialogue subtil devant un public heureux d’être là, les yeux fixés sur un zèbre débordant de talent ! Fixés ? … et ce n’est pas une injure, demandez à son grand-père !

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Jeudi 15 octobre 2009, par Jean Campion

Ni dupe ni soumis

Depuis ses débuts dans "Rosetta" (1999), Fabrizio Rongione a incarné au théâtre, au cinéma ou à la télévision, des personnages denses. C’est ainsi qu’il a été le "Bonaparte" de Robert Hossein, le passeur mafieux du "Silence de Lorna", dernier film des frères Dardenne, et Marcel, un communiste résistant dans la série "Un Village français". Il a aussi joué dans plusieurs spectacles, écrits avec son complice Samuel Tilman, comme "A genoux" (Prix du Théâtre 2002), qui se moquait déjà de l’absurdité de nos comportements. Moins tendre mais plus caustique, ce nouveau seul en scène confirme le désarroi de l’homme, déboussolé par les incohérences de la vie quotidienne.

Sans se raccrocher à un fil conducteur, Fabrizio laisse sa pensée cheminer librement. Il vide son coeur en nous parlant de son attachement à l’Italie, de l’obsession de la vitesse, de la hargne des impatients, de l’arrogance des "winners", des drogués du portable, du dessèchement des rapports humains, du poids des préjugés, de la rapacité des banquiers, du pseudo-charisme des V.I.P, de l’hypocrisie de la presse, des parasites du message écolo, des dérobades de la machine, de la méfiance de son grand-père bourru et de... la fuite devant nos responsbilités.

Ratissant large, les auteurs n’atteignent pas toujours le centre de la cible et recoupent forcément quelquefois des critiques déjà entendues. Ainsi "la maison à rafraîchir", qui vous condamne à vingt ans de travaux, fait écho au sketch décapant, qu’avait consacré Patrick Timsit aux pièges des annonces immobilières. Cependant la désinvolture de ce témoin, qui réfléchit tout haut, donne au monologue un ton très personnel. Pas de jeu de massacre, mais un constat drôle et implacable des nombreuses contradictions, qui hypothèquent notre avenir. Visant avant tout à faire rire, Fabrizio Rongione nous amène à regarder en face notre société gangrenée. Avec pertinence et simplicité.

Dans certaines séquences plus développées, le comédien compose des personnages hauts en couleur. On sent qu’il jubile dans la peau d’un Berlusconi fanfaron et cynique, accueillant avec mépris ses hôtes du G20. Il se transforme en grand singe pour nous expliquer comment est né le désir irrépressible de posséder. Après avoir cloué le bec aux "çastaqui", les "çastamoi" ont assisté à l’ascension des "çastamoietçaaussi". C’est avec des mimiques hilarantes qu’il nous décrit les déboires entraînés par le travailleur polonais.

"On vit peu mais on meurt longtemps". Ce titre grinçant se justifie par le sentiment d’impuissance que dégage l’image de l’homme, isolé dans une société aseptisée et menacé par les déviances du progrès technique. Nous cherchons à comprendre pour réagir et nous nous faisons manipuler. Les journaux nous informent sur les moyens de sauvegarder l’environnement, mais ces articles salutaires se mêlent aux pubs, qui font rêver les passionnés de voitures : je me sens écolo dans ma BM !. Pourtant ce spectacle, qui devrait nous déprimer, est revigorant. Même s’il ose se demander si mourir n’est pas le seul geste écolo rentable, pour soulager la planète, Fabrizio Rongione n’est pas un donneur de leçons. Ce commediante nous sert de miroir. En provoquant nos éclats de rire, il exorcise nos névroses et stimule notre vigilance. Son grand-père, farouche paysan, toujours sur ses gardes, n’avait sans doute pas tort...

Centre Culturel d’Uccle