ON VIT PEU MAIS ON MEURT LONGTEMPS

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 8 novembre au 8 décembre 2012
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ON VIT PEU MAIS ON MEURT LONGTEMPS

On vit peu mais on meurt longtemps de S. TILMAN & F. RONGIONE

Un spectacle de Eklektik productions
Du 8 novembre au 8 décembre 2012 Dim : 25/11 & 2/12 Sam : 1/12 à 19h
« Tout va mal, c’est la crise, nous allons perdre notre triple A, la planète se réchauffe, l’air devient irrespirable, on ne sait plus ce qu’on mange, … et pendant ce temps là, je ne sais toujours pas où je vais partir en vacances ! ». Sur le ton de la comédie, le nouveau seul en scène de Fabrizio Rongione épingle avec jubilation les paradoxes quotidiens de la globalisation. Avec beaucoup d’humour, le comédien décrit les nouveaux défis de l’homme moderne, coincé entre écologie et consumérisme, confort et mauvaise conscience.
Interprétation : Fabrizio RONGIONE Mise en scène : Samuel TILMAN & Alexis GOSLAIN Assistés de Anne FESTRAETS Scénographie : Renata GORKA Lumières : Maxime DELVIGNE

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25 Messages

  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 8 octobre 2009 à 12:30 par JFred

    C’est un très bon spectacle avec un très bon acteur (one man show). Cela vaut la peine d’aller le voir et vous passerez certainement un bon moment de détente comme nous avons passé !

    Un seul bémol, la salle est fort petite et il y fait vite très chaud. N’allez pas trop derrière car si vous avez une grande personne devant vous, ce n’est pas évident de bien suivre le spectacle.
    _

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 9 octobre 2009 à 10:01 par Lucas

    Très bon spectacle. Le texte est comique et bien écrit. Le comédien est seul en scène mais on l’oublie assez vite par le nombre de personnage qui interviennent au cours du spectacle. D’ailleurs, tout le monde en prend pour son grade. Tout le monde, de l’Italie de son grand-père à l’amérique de Bush en passant par un copain bruxellois toujours pressé. Le rythme est bon et on n’a pas le temps de s’ennuyer, même si le texte fait parfois dans la facilité pour un bon mot, mais on pardonne assez vite. La taille de la salle et le décor simple et lumineux (parfois un peu trop) rajoutent au côté intime du spectacle.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 10 octobre 2009 à 05:06 par Aurelia

    Très bon acteur, on ne s’ennuie pas un seul instant avec lui,ce qui est un défi pour les "one-man show".Ces sujets d’actualité nous touchent évidemment mais il n’y a pas de dramatisation : on ressort du théâtre plus léger malgré la gravité des sujets traités avec humour..J’ai aussi aimé a cadre : "L’Arrière Scène" est un petit "non-théâtre" sympa intimiste (dommage quand même que les chaises ne sont pas confortables dans la salle)Bravo !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 11 octobre 2009 à 09:13 par sabrinah

    Je vous vous recommande chaudement ce très bon spectacle.

    Le comédien a beaucoup de talent et vaut le détour ... il s’agit du nouveau seul en scène de Fabrizione Rongione.

    Malgré le titre, s’agit d’un spectacle-comédie.

    Humour, décalage, petite théatre sympa, à faire !!!
    Eh !oui, on peut rire de tout :-p

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 11 octobre 2009 à 10:05 par juliedg

    Pas mal. De bons moments.
    Tout n’est pas de m^me qualité mais vous passerez en tous cas une bonne soirée de détente.
    Belle performance de l’acteur. 
    Plusieurs thèmes abordés de manière bien concrètes et de chez nous. Le texte est parfois d’un humour un peu cheep. 

    Bonne soirée de détente dans un petit théâtre sympa

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 12 octobre 2009 à 05:06 par Idnac

    Un excellent spectacle, un texte léger et profond à la fois, servi par un excellent comédien (Rosetta, ...), du rire toutes les 48 secondes, une énergie captivante, des pensées fort justes, du non sense, de l’absurde, de l’esprit, dans un très chouette café - théâtre à la programmation qui sonne plus que souvent juste, un café - théâtre très intimiste, une belle proximité avec les acteurs et, ce qui ne gâche rien, un très chouette bar pour l’after spectacle.

    Le petit défaut, si on ne réserve pas à l’avance, ce qui n’est pas toujours évident (on se décide souvent au dernier moment d’aller voir un spectacle), c’est souvent plein...assez énervant quand on a décidé de se faire un spectacle en dernière minute...du coup, une soirée à l’eau.

    A voir absolument si vous aimez le rire garanti "non taloche" et "non marc herman", à fuir si vous êtes fan de ces grands artistes.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 27 octobre 2009 à 11:51 par mimi2511

    Comme dans tout one man show, il y a quelques raccourcis faciles, quelques jeux de mots téléphonés, mais face à tant d’énergie, de pertinence et générosité, on ne peut qu’applaudir des deux mains, ce que j’ai fais avec beaucoup de plaisir...Entre deux éclats de rire, la performance de Fabrizio Rongione sautera néanmoins aux yeux.
    Il se glisse avec brio d’un personnage à l’autre pour mieux captiver et surprendre par une grande justesse de ton.

    J’ai trouvé qu’il s’agissait d’un spectacle finement décapant pour évoquer les problèmes profonds de notre vie moderne et ses dérives.
    Entre non-sens et absurde, un one-man-show généreux et solidement interprété par Fabrizio Rongione.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 30 septembre 2010 à 10:45 par Aurelia

    J’ai bien aimé ! :-) L’acteur est formidable : à la fois énergique et (tristement) réaliste, il joue juste, avec naturel et sincérité.
    Il parle de sujet "déprimants" mais on ne sort pas de la salle déprimés. Il arrive à mettre une touche d’espoir dans tout ce marasme. Sarcasme, humour, émotions..Il passe d’un personnage à l’autre avec fluidité...Bravo !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 13 octobre 2010 à 11:17 par son2308

    S’il faut paraphraser le titre, je dirais : "On rit peu mais on s’embête longtemps". Le comédien partage avec nous des réflexions à tout vol sur divers sujets : la crise, l’écologie, la politique... Tout est détricoté et il passe du coq à l’âne. Il n’y a vraiment que quand il parle des sujets vécus presque par tout le monde (qui n’a jamais oublié son sac réutilisable chez soi ?) qu’il fait mouche. Pour le reste... Et j’ai le rire facile pourtant.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 04:33 par eloy

    Une vision ironique et drôle de notre société et de ses travers, y compris de notre Belgique ou futur ex-Belgique. On a ri franchement et souvent. Le seul en scène me faisait peur mais m’a finalement scotchée. J’ai été très agréablement surprise par le rythme soutenu. Une belle performance. A voir, sans hésiter.

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 11:59 par armelle7

    C’est avec délectation que j’ai savouré chaque minute de ce one man show. Fabrizio Rongione que l’on ne connaît pas bien dans ce registre, nous épate par son talent comique. On rit du début à la fin et le texte est d’une finesse rare. On rit beaucoup mais on se pose des questions aussi, on s’interpelle, on réfléchit ! Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et à entendre les rires et les réactions dans la salle hier, je n’étais pas la seule....

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 14 octobre 2010 à 12:10 par Thibaut

    J’avais peur de découvrir un seul en scène un peu lourd mais au contraire, Fabrizio Rongione m’a conquis !
    En effet, je suis allé voir "On vit peu mais on meurt longtemps" ce mercredi avec des amis et nous avons tout simplement adoré ! Fabrizio établit un balayage subtil de notre société. Il décortique les différentes facettes de l’homme moderne avec finesse... Un comédien touchant et drôle ! A voir... ;-)

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 15 octobre 2010 à 01:16 par minhly_2

    Avec mon beau-fils de 16 ans on a été voir le one man show de Fabrizio Rongione en pensant qu’il ressemblait à la photo sur l’affiche mais ce n’était pas le cas... C’est vraiment un moment à partager avec un proche ! On a adoré la partie avec le Polonais et le "Chinois" étant moi-même un asiatique...

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 20 octobre 2010 à 05:25 par goodboy

    les clichés sont très souvent utilisés pour faire rire les gens... Je n’ai pas trouvé ce spectacle catastrophique du tout comme "Victoire" l’écrit dans son commentaire !
    "s’ils font rire les foules aujourd’hui risquent de les faire pleurer demain"... il faut arrêter avec ça, c’est normal qu’on en arrive à rire à ce point de notre "gouvernement" et de cette stupide lutte nord-sud.
    Alors "qui blamer..." et l’histoire des moutons qui rient... pfff, il faut se calmer ! Et parvenir à se détendre lorsqu’on va au théâtre... après tout, on aime ou n’aime pas !
    C’était agréable, détendant et amusant ! Merci pour ce bon moment !
    PS : j’ai vu la pièce à Spa aussi !

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 20 octobre 2010 à 11:02 par victoire

    Au risque de me faire lyncher par tous ceux qui ont donné un avis positif, je déclare que je n’ai pas aimé, voire même détesté ce spectacle vu l’été dernier à Spa. Pourtant connaissant le talent de F.Rongione lorsqu’il joue les textes des "autres", je m’étais réjouie d’aller l’applaudir... BREF, dans ce spectacle qu’il a écrit lui-même, il surjoue, il cabotine, et pire encore, son texte est bourré de clichés racistes/intolérants dont nous n’avons certes pas besoin en Belgique pour le moment. Les clichés Wallon versus Flamand sont des leviers éculés et racoleurs qui, s’ils font rire les foules aujourd’hui risquent de les faire pleurer demain. Alors qui blâmer, celui qui a écrit ou les moutons qui rient ?

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  • On vit peu mais on meurt longtemps

    Le 21 octobre 2010 à 04:27 par deashelle

    Aucun cynisme dans la satire de notre société présentée par Fab , Fabrizzio, Fabrice Fabuleusement drôle et charmant. Il ausculte nos travers, de l’individu à l’organisation du monde en général, avec candeur et lucidité, et sa verve naturelle rend la consultation très comique. Les tensions éclatent en rires compacts, les aléas de la vie courante dégénèrent en rires étincelants, tant c’est du vécu bien observé et bien mis en scène. Les scènes se succèdent avec souplesse et naturel, dans le malicieux cheminement de sa pensée qui bondit d’associations en associations. Et ses volte-face et pirouettes italiennes sont délicieusement parfumées d’esprit latin !
    Son rapport avec son grand-père Nono, donne une envergure particulièrement émouvante à ce balayage du siècle fait de contrastes délirants, où la mobilité, la vitesse, les changements ont raflé les certitudes et la sérénité. Il ose dire que pour sauver la planète il faudrait … tous mourir.
    Ce spectacle est farci de paradoxes, et l’amusement, presque la liesse engendrée par son art de rire et ses multiples langages zébrés d’ironie fine, nous fait toucher au plus profond des problèmes qui nous préoccupent. Les situations à rire ou à pleurer défilent sans concessions, nous enjoignant de choisir la dolce vita plutôt que la vélocita d’une danse macabre. Pour ne pas nous appesantir sur cette soirée si légère et si grave – à se demander comment il peut pleuvoir à la sortie - disons que le comédien et l’homme montent ensemble un dialogue subtil devant un public heureux d’être là, les yeux fixés sur un zèbre débordant de talent ! Fixés ? … et ce n’est pas une injure, demandez à son grand-père !

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  • ON VIT PEU MAIS ON MEURT LONGTEMPS

    Le 2 novembre 2012 à 11:01 par Marc

    Il y a des spectacles comme cela, inexpliquablement à succès...comme en témoigne les mutiples reprises dont il bénéficie.
    Ce seul-en-scène commence pourtant dans la drôlerie mais finit par être lassant et un peu lourdingue, en effet, comme le soulignait une spectatrice déçue par la cabotinage de l’acteur.
    Trop anecdotique pour se déplacer.

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  • ON VIT PEU MAIS ON MEURT LONGTEMPS

    Le 15 novembre 2012 à 09:50 par Didier pour Fabian

    Vu ce spectacle drole, emouvant, intelligent... grace a DLP, dans une belle salle (theatre des Martyrs)... que demander de plus ? juste un peu plus d’efficacite de la part du personnel de l’accueil qui ne trouvait pas les tickets et ne nous ont pas guides jusqu’a la salle alors que nous etions a la bourre... mais globablement une chouette soiree !

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Dimanche 18 novembre 2012, par Carole Glaude

C’est parce qu’on vit peu mais qu’on meurt longtemps

... qu’on court après ce temps qui s’envole à une vitesse incroyable ! Et c’est parce qu’on court après ce temps, cet argent, ces kilomètres qui défilent que Fabrizio Rongione a décidé, dans sa grande magnanimité, de nous offrir un peu de répit dans ce monde fou, fou, fou que même les bisounours ont déserté depuis bien longtemps (à se demander pourquoi nous on reste, n’est-ce pas ?)

Les pieds dans le plat, comme un cheveu dans la soupe, c’est un Fabrizio plutôt mystérieux qui fait son entrée sur scène sous la lumière d’une lampe de poche. « C’est la crise », qu’il nous dit, « restriction de budget oblige ». « Moi aussi, j’ai décidé de faire un geste donc on fera tout le spectacle à la lumière d’une lampe de poche »

… Ou pas ! Car, apparemment, M. Rongione n’est pas seulement humoriste mais aussi magicien. Une petite formule magique (« Oh, tu sais quoi ? Allume ! ») et hop, Fiat Lux, le voilà qui a rajeuni de 20 ans !

La suite du spectacle ? Cocasse à souhait ! A partir de ses propres expériences, mélangeant allègrement ses origines italiennes, sa nationalité belge et sa qualité de citoyen européen, il nous dresse un portrait cynique mais drôlissime de l’homme pressé d’aujourd’hui. La publicité, les banques, l’économie, l’écologie, la politique, les progrès technologiques, la société de consommation, le service clientèle, les médias… Tout y passe mais si l’humour est acide, il n’est pas sans manquer d’autodérision.

Ainsi, Fab (bah, oui, après 30 minutes, il nous est tellement sympathique qu’on ne peut s’empêcher de l’appeler par son petit nom) ne s’en cache pas : il est comme tout le monde. Comme vous, comme moi.

Lui aussi se demande ce qu’il se passe dans ce monde : "Depuis que je suis tout petit on me dit que la Belgique est endettée mais a qui on le doit ce fric ? Si on me dit a qui on doit ce pognon, je l’appelle et on s’explique !", lui aussi est torturé par sa bonne conscience : “J’essaie d’être écolo, j’vous jure ! Mais c’est dur ! Manger de la salade avec sa femme, ça va mais avec ses potes c’est bière et pizza pas carotte et chou-fleur !”, lui aussi grogne et s’indigne contre les absurdités actuelles : "Vous savez que 10% du traffic ce sont des gens qui cherchent une place ? On a retrouvé des automobilistes qui étaient morts de faim à force de chercher !".

Bref, Fab, c’est un gars comme nous qui, une floppée de mimique en plus, nous renvoie un reflet de nous-même doux-amer sans jamais, toutefois, être moralisateur, et c’est pour ça qu’on l’aime et qu’on ferme aisément les yeux sur son léger manque d’originalité thématique*.

* parce qu’en bon spectateur jamais content, parfois on aimerait bien qu’on arrête de nous bassiner avec cette satanée crise... parfois !

Carole Glaude

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