Nothing Rien Niks Nada
Après une nomination aux Prix de la Critique dans la catégorie "meilleure mise en scène" en 2011, et une tournée à travers la Wallonie, le Panach’Club revient à Bruxelles avec son spectacle sans parole qui en dit tellement long sur notre société : "Nothing Rien Niks Nada".
Du 15 octobre au 2 novembre 2013 Du mardi au samedi à 20h30, excepté le mercredi à 19h00
"Spectacle muet [et] pourtant intarissable (et inénarrable) sur la condition humaine" (Le Soir)
"Jouée de manière vive et intelligente, la pièce passe en un clin d’œil, nous captive et nous fait rire" (La Dernière Heure)
"Un ovni réjouissant" (Le Soir)
"Un jeu très physique [...] qui n’aurait pas déplu à Buster Keaton" (La Libre Belgique)
Mise en scène : Eric De Staercke
Avec Marc Weiss, Fanny Hanciaux, Maud Lefebvre, Marie-Noëlle Hébrant, Arnaud Crèvecoeur, Laetitia Salsano, Sébastien Schmit, Valéry Massion et Delphine Ysaye
Eclairages : Benoît Lavalard
Chorégraphies : Léonore Guy
Musique : Eloi Baudimont
Costumes : Justine Drabs
Décor : Pauline Picry
Coach moral : Aïssatou Diop
Cascades : Raphaël Charlier
Assistante à la mise en scène : Cécile Delberghe
Infos et réservations : 02 548 25 80 ou www.lesrichesclaires.be De 6 à 16 euros
_
Mardi 15 mars 2011,
par
Samuël Bury
Un libre regard sur notre condition
Dix chaises, neuf comédiens, une quête existentielle. Le tout sans mots mais avec une profusion d’expressions corporelles. La dernière création du Panach’Club propose sous forme de comédie absurde et à travers une panoplie de personnages d’apparence stéréotypés, une lecture à la fois personnelle et universelle de la condition humaine. Des possibilités à prendre ou à laisser...
Sacré boulot derrière cette pièce où on s’amuse naïvement et on se remet en question inconsciemment. Le collectif a planché un bon bout de temps et a pourtant laissé l’imagination s’exprimer au premier plan. Parce que, partir d’une feuille blanche, on sait que ça peut être angoissant. Et y ajouter une profonde réflexion sur notre place et notre chemin dans ce monde, c’est oser un pari incertain.
La formule a finalement fonctionné à merveille.
Sur la scène, ce gigantesque travail s’est matérialisé en un jeu de théâtre minimal et très efficace. Les neuf comédiens y évoluent en intégrant des personnalités poussées à l’extrême de leurs limites, dans une sorte d’expressionnisme à la fois absurde et drôle. Entre le jeu de clown, la pantomime et des bribes de tragédie chorégraphiée. Un remarquable travail du corps et de l’expression faciale.
Que dire de plus ? Rien.
Samuël Bury
21 Messages