Monsieur y perd la tête

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 6 novembre au 30 décembre 2012
Horaires
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+32 2 724 24 44

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Monsieur y perd la tête

C’est l’histoire d’un homme qui perd la tête, puis qui la retrouve… Mais ce n’est pas tout à fait la même ! Comi-Tragédie Musicale Surréaliste pour un acteur-chanteur et deux musiciens multi-instrumentistes, Métaphore burlesque et initiatique, « Monsieur Y » nous prend par la main et nous invite à un voyage fantastique. Dans son univers rêvé, il nous raconte une étrange journée, peuplée de personnages décalés, entre Tim Burton et Magritte, de l’homme sans tête à l’énigmatique chapeau boule, en passant par une noyée fascinante ou un homme à quatre bras.

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6 Messages

  • Monsieur y perd la tête

    Le 2 décembre 2012 à 01:24 par Asaya

    Un spectacle plein de poésie et d’imagination où l’on suit les
    péripéties de Monsieur Y. Le tout en musique. Comme souvent dans ce
    genre de spectacle, les musiciens se révèlent être de véritables
    hommes-orchestre. L’éventail de possibilité offert par les instruments
    n’a de limite que l’imagination leurs propriétaires, les premiers
    devenant presque des objets sauvages demandant à être apprivoisés. On
    regrette parfois le manque de transition entre les différentes séquences
    mais on se laisse tout de même embarquer dans un voyage vers un monde à
    part, somme toute fort plaisant.

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  • Monsieur y perd la tête

    Le 8 décembre 2012 à 08:46 par faucer

    Un magnifique trio pour une magnifique soirée. Un moment de poésie si fine et délicate. On en sort ému et en même temps requinqué...Pourquoi requinqué ? Parce que c’est une histoire toute simple, mais ô combien douce et belle que nous raconte Monsieur Y. A voir !

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  • Monsieur y perd la tête

    Le 13 décembre 2012 à 12:42 par Pattrick

    Très chouette spectacle musical. Dès le début, on est pris dans l’histoire, et on rigole aux jeux de mots.

    Le milieu est un peu long, sur la tristesse du pesonage et les chansons bien plus mélancolique.

    J’ai particulièrement apprécié les deux musiciens. Quelle technique et quelle facilité de jeu ! chapeau bas messieurs.

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  • Monsieur y perd la tête

    Le 20 décembre 2012 à 03:01 par deashelle

    Y le pronom ou Y le prénom ? Tout commence par là. Ou Ici, si vous voulez ! Un concert-spectacle fantastique et déroutant ! Passez devant et suivez-moi ! C’est sûrement sur votre route. Une route en forme de Y , prenez-la ! Cela ressemble à un homme debout sur la scène d’un cabaret qui serait soudain saturé de poésie. Les mots jouent à se saisir, à se prendre les uns pour les autres, à rivaliser de sens cachés, à suggérer l’invisible. A prononcer l’un, on tombe sur un autre ! Rencontres taquines ! Et les deux anges gardiens, musiciens de leur état, sont des complices rêvés pour la chorégraphie onirique d’Yvan Tjolle.
    Magie théâtrale et humour aidant, c’est un immense sourire et une voix qui valsent avec des instruments de musique qui sortent du noir pour vous surprendre dans votre maison Ikéa. C’est de l’amour fusionnel descendu sur des planches qui valse avec la mort. L’amor ? Tout en découle. Coulé dans l’humour et la soif de tendresse. C’est prenant, c’est clair-obscur et noir-lumineux. On en ressort, l’esprit et le corps rincés à neuf. Un baptême d’amour pour foule sentimentale, son eau miraculeuse a jailli de toutes parts. Personne n’est exempt du regain de vie ! Ne cherchez plus, vous y êtes, dans la maison invisible !
    Les spectateurs,complices applaudissent à tout rompre, l’artiste continue de bis en bis, complice !

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Lundi 19 novembre 2012, par Céline Verlant

Quand la tête est connectée au corps, le cœur palpite !

Voilà un concert-spectacle pas comme les autres et comme on les aime ! Il nous prend d’emblée par la main, et le cœur alors épris, palpite et s’illumine tout au long d’une ballade dont la trame de vie se tisse, s’effiloche, se détricote, s’emmêle, se reprise, et se retisse de mille et une couleurs poétiques… La musique, les mots, les zygomatiques et les maux mêlés dans l’absinthe de cette comi-tragédie burlesque nous plonge dans les fonds, les tréfonds, les bas-fonds de l’âme humaine. Au fond, sait-on qui l’on est ? Sans en avoir l’air, un fil conducteur électro-aquatique se distille au gré des airs acoustiques doux amers, sucré-salés, épicés. Ce spectacle mutant invente constamment ses formes, au rythme des boires et déboires de Monsieur Y, archétype surréaliste de l’humanité attachiante qui dégrise en chacun de nous.

L’excellente collaboration entre Yvan Tjolle (textes, jeu et chant) et Stéphane Orlando (composition et arrangements) offre une création généreuse qui donne à voir les mots, qui donne à entendre des tableaux. Benoît Bosschaert et Sébastien Taminiau, de leur habile instrument-pinceau, dessinent sous nos yeux curieux et émus les aventures surréalistes et décalées de ce Monsieur Y-tout-le-monde : Ivre de solitude, seules les larmes de son cœur meurtri viennent calmer l’ardente soif qu’il a de l’autre. Riffs de guitares sur la corde sensible de nos espoirs déçus. Puis les larmes de joie à l’unisson : c’est goal ! Un bon match de foot entre amis, ça c’est la vraie vie, ça… surtout quand une belle inconnue passe par là. Goal ! C’est l’arme du plaisir cette fois… qui pointe son canon abandonné vers un chapeau boule pour y noyer son chagrin. Et oublier l’inconnue qui nous a quittés, dans une lancinante valse sous-marine avec les putains des bars du Nord. Et puis y’a Francine dans la machine qui glougloute ses « personne ne m’aime » à grands coups de tambour. Elle veut qu’on la câline avec du soupline. On ne la fait pas à Gaston-le-militaire, qui s’en gargarise comme de sa première chemise et enfonce le bouton essorage « vitesse maxi ». Francine sortira un peu froissée de cette histoire d’eau…

Si vous avez envie de découvrir ces chansons-perles jouées « en live », avant la sortie attendue de l’album de Monsieur Y, courrez donc vous emplir le cœur et la tête dans ce petit monde renversant qui vous remettra la tête sur les épaules.

Céline Verlant

Théâtre Le Public