Microfictions

Théâtre | Les Riches-Claires

Dates
Du 21 avril au 9 mai 2009
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.lesrichesclaires.be
accueil@lesrichesclaires.be
+32 2 548 25 80

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Microfictions

CREATION
du mardi au samedi à 20h30

Mise en scène et jeu : Yann Mercanton
Musique et interprétation : Stéphane Blok
Lumières : Yan Godat
Une co-production de l’Ôdieuse compagnie et des Riches-Claires

« Microfictions » est une suite de portraits passés à la soude caustique par Régis Jauffret, un auteur qui fait l’unanimité de la critique littéraire et du grand public depuis quelques années. Ici, le théâtre dialogue avec la musique urbaine de Stéphane Blok. Les mots tissent de la soie pour raconter les petites perversions du quotidien, la folie qui se cache derrière nos façades de béton armé, les grandeurs et décadences de l’âme humaine.

Les Riches-Claires

Infos et réservations
02 548 25 80
www.lesrichesclaires.be

Tarifs
Tarif de base : 14€
Tarif - de 26 ans, + de 60 ans : 7.50€
Tarif habitants de la commune de Bruxelles-Ville / Tarif de groupe : 11€Article 27 : 1.25€

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1 Message

  • Microfictions

    Le 24 avril 2009 à 09:46 par VVVV

    Changeant sans cesse de visage, Yann Mercanton nous dresse une série de portraits caustiques où l’horreur et le bienséance se confrontent. Un jeu acéré et une mise en scène très contemporaine qui, même si elle n’était pas toujours à mon goût, était en très bonne adéquation avec les personnages.

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Vendredi 1er mai 2009

L’homme aux milles visages

Un seul-en-scène qui devient galerie de portraits, où Yann Mercanton arrive à changer de visages, dévoilant nombre de personnages cyniques, aux propos toujours bien au-delà du politiquement correct. Une réelle performance d’acteur à découvrir aux Riches-Claires.

Sous nos yeux défilent un panel de personnages peu communs, prenant tous forme sous les traits de cet acteur polymorphe, capable de créer en quelques gestes et attitudes un nouveau personnage, tout comme Régis Jauffret peut en quelques mots faire naître un nouvel univers. Ce dernier est l’auteur du texte de « Microfictions », reprenant 500 histoires et personnages dont Yann Mercanton a picoré une dizaine pour les monter à la scène.

Des individus singuliers, à la limite de la bienséance voire souvent hors-limite, qui affirment tantôt leur cruauté, tantôt leur cynisme. Des marginaux qui s’expriment à travers la plume acérée de l’auteur mais surtout par l’extrême malléabilité du comédien qui atteint une rare maîtrise de la voix et du corps. Un contrôle total qui peut par moment tendre au maniérisme mais qui lui permet – grâce à une paire de collants ou encore un simple voile blanc – de passer de la bourgeoise libérée à la victime de la guerre, d’être homme ou femme mais aussi de nous offrir des passages chorégraphiés d’une grâce et d’un esthétisme peu communs.

A l’image de ce corps, toute la scénographie se démantèlera et se reconstruira à l’envie pour figurer chaque situation, chaque appartement de cet immeuble de l’étrange dont « Microfictions » ouvrent les portes. Le décor devient un accessoire modulable et toute la pièce est portée par le corps et par les mots. Une leçon de théâtre pour revenir à l’essentiel, l’acteur et le texte. Sans oublier cependant la maîtrise de la lumière par Quentin Simon mais surtout la musique de Stéphane Blok qui participent de cette atmosphère étrange dans lequel le spectateur est plongé du début à la fin.

Les Riches-Claires