"L’ordre libertaire" de Michel Onfray aux Editions Flammarion
"L’ordre libertaire", l’essai que Michel Onfray consacre à l’auteur de "L’homme révolté" porte le sous-titre "La vie philosophique d’Albert Camus", une vie dont la philosophie est à n’en pas douter très proche de la pensée d’Onfray. Nous avons rencontré le philosophe, créateur de l’Université populaire de Caen et auteur d’un nombre sidérant d’essais aussi passionnants que celui qui nous a réuni à l’occasion de la remise du Prix Paris-Liège. Ce prix, dédié à l’essai, a pour sa première édition couronné le livre de l’écrivain français Jean-Christophe Bailly, "Le Dépaysement - Voyage en France", paru au Seuil.
Edmond Morrel
Jacques De Decker avait consacré déjà un "Marge et contre-Marge" au livre de Michel Onfray sur espace-livres.be .
Sur le site de Michel Onfray :
"Albert Camus écrivait en 1953 dans ses Carnets : « Je demande une seule chose, et je la demande humblement, bien que je sache qu’elle est exorbitante : être lu avec attention. » Pour lui rendre justice, croiser sa pensée et son existence, saluer une vie philosophique exemplaire, j’ai souhaité écrire ce livre après l’avoir lu avec attention.” (M. Onfray)Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d’un Camus « philosophe pour classes terminales », d’un homme de gauche tiède, d’un penseur des petits Blancs pendant la guerre d’Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d’une œuvre et d’un destin exceptionnels.Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu’il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l’honneur, modestie, dignité.La vie philosophique d’Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire. Michel Onfray."