MORT SI J’VEUX

Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 13 au 29 novembre 2009
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.poche.be
reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

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MORT SI J’VEUX

Mort si j’veux
(Coproduction)Racket, tabassage, humiliations diverses, agressions, viols et,parfois, meurtres. Les jeunes sont-ils devenus violents ? A en croireles médias, les statistiques, la violence juvénile connaîtrait cesdernières années une augmentation significative. A en croire lespsychologues, les sociologues, les enseignants, les parents, bref, lemonde des adultes, les causes seraient identifiées : pas d’avenir, pasde repères, pas de cadre familial stable, etc. Pourtant les dispositifséducatifs, les mesures judiciaires, le renouvellement des méthodes desuivis, tous ces efforts semblent vains à comprendre et surtout àapporter des solutions.

MORT SI J’VEUX se propose d’aborder la nature de cette violence.

Réservations : 02/649 17 27 ou reservation@poche.be

1a Chemin du gymnase 1000 Bruxelles (Bois de la Cambre)
Administration : 02/647 27 26 - info@poche.be

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9 Messages

  • MORT SI J’VEUX

    Le 15 novembre 2009 à 03:46 par paolo

    Bouff..baff...buff....je
    me suis ennuyé pour trois quart du spectacle : quatre adolescents qui
    après un événement tragique s’enfuient pour passer leur temps à faire des
    conneries et oublier les méchancetéq de la vie. Mais trop hystériques, ces
    adolescents, même pour ces temps de confusion identitaire pour les jeunes, surtout
    par rapport à la famille, symphonie démembrée et recomposée avec des instruments
    toujours nouveaux. Ben alors bouff…ca va la génération d’internet, des chats en
    ligne, des i-phones…baff… ca va les problèmes même les plus tragiques…mais buff…ces
    gars ils me semblaient tous le temps hallucinés, méchants, totalement
    inconscients. Pas un moment de
    réflexion, une pause dans l’hystérie de ce voyage, sinon que finalement un
    moment de forte vérité émerge, ce qui sauve la pièce…et la soirée.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 16 novembre 2009 à 05:28 par cloquet

    J’espérais découvrir une pièce décapante et vraie, c’est un grand ennui que j’ai trouvé. Je n’ai pas été du tout intéressé ni par l’interprétation qui n’est pas convaincante ni par ces quelques projections vidéo dont l’ensemble manque d’une totale maturité. Cette pièce qui se voulait trash sentait encore la présence de lait dernière les oreilles des acteurs. La dernière partie plus violente et dérangeante à rehaussé le ton du sujet par l’émotion créée sans pour autant convaincre. Dommage car l’idée de base était attirante.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 16 novembre 2009 à 08:52 par Marou

    Moi aussi je me suis embêtée pendant tout le spectacle. J’ai eu l’impression de me retrouver à un spectacle joué par des ados pour une soirée feu de camp. Les traits étaient forcés, le son trop élévé. Pourtant le sujet était intéressant.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 18 novembre 2009 à 11:46 par stephy

    Des ados qui "foutent le camp" de chez eux, et vont camper on ne sait où.
    Je n’ai pas aimé, la construction de la pièce est difficile à suivre.
    Le fonctionnement des ados est pourtant bien décrit mais cette révolte et cette violence mettent mal à l’aise.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 19 novembre 2009 à 06:41 par bambix

    Bonjour,
    Je suis allée voir ce spectacle dernièrement, je n’ai pour ma part pas été déçue. Le spectacle s’adresse aux adolescents, il me semble qu’il a été conçu pour parler aux ados et provoquer le débat avec eux.
    Il y a effectivement une profusion de thèmes qui donne à boire et à manger à tous. C’est vrai que la mise-en-scène est parfois au bord de l’hystérie et que le texte est un peu difficile... mais j’ai trouvé que les acteurs portaient le spectacle jusqu’au bout ! Voilà ce que j’en ai pensé ! à vous de voir !

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 19 novembre 2009 à 11:16 par leconte

    Comme plusieurs je n’ai pas accroché pendant les 3/4 de la pièce, cherchant en vain où l’on voulait m’emmener, à chercher le file entre ces scenettes criées, éructées, ces mots crachés presque incompréhensibles, entrecoupées de musique dance et de courtes séquences vidéo. Une première partie comme un tableau impressionniste de l’adolescence où l’on aurait claché les clichés dans un tintamarre de couleurs sombres. Violence des mots, violence des gestes, violence des images ; violence de l’adolescence certe, mais sans support.
    Ce n’est qu’à la fin qu’on donne au specateur les clés pour sortir du tableau et enfin rentrer dans une histoire. Dans un sens. Dans une compréhension à ce désaroi. Même s’il reste l’impression d’une caricature, on a au moins fini par en voir les traits.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 19 novembre 2009 à 12:55 par poshumdo

    J’ai vainement cherché durant une bonne partie de la pièce quel était le fil conducteur. Bruit, fureur et agitation rendaient le texte inaudible. Projections heurtées de videos de qualité visuelle médiocre(effet volontaire ?).
    La seconde partie est plus intéressante mais la mise en scène dessert le sujet.Les thèmes et le texte sont pourtant d’une réelle actualité et auraient mérité un meilleur traitement. Dommage car la salle étaient sutout composée de "jeunes".
    J’aimerais savoir comment ils ont ressenti, eux, le fond et la forme de cette pièce.

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 20 novembre 2009 à 08:44 par METSU

    Etonnant spectacle ! Faut-il le recommander aux jeunes ? Faut-il le recommander aux adultes ? Je ne sais pas ! Rien n’est clair entre ces deux générations, si peu clair que je ne sais pas très bien à qui ce texte s’adresse. Cependant, la pièce, quoiqu’excellemment jouée par quatre jeunes comédiens, ne m’a pas particulièrement touchée. Je trouve les rapports fort caricaturés. Evidemment, c’est du théâtre !

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  • MORT SI J’VEUX

    Le 24 novembre 2009 à 12:41 par al1ne

    Eh bien OK, on a connu pièce mieux ficelée, mais moi je tire un grand coup de chapeau aux acteurs, qui ont réussi à me faire rester jusqu’au bout grâce à leur jeu juste et à leur énergie !! Alors retenons leurs noms et souhaitons-leur bonne chance pour trouver d’autres projets... Bravo et bonne chance à Caroline Prévinaire !! Idem à Laure Bronkart, Pascaline Crevecoeur, Gaëlle Maleux et Nabil Missoumi !!

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Jeudi 19 novembre 2009, par Xavier Campion

Adolescence = désespérance ?

Beaucoup de rythme d’entrée de jeu pour « Mort si j’veux », spectacle mettant en scène de jeunes acteurs dynamiques au théâtre de Poche. Cocktail détonant d’ingrédients attribués aux adolescents, alcoolisme, violence, omniprésence d’internet, confrontation au désengagement parental, automutilation, le nombre de thèmes abordés ne laisse pas toujours une place suffisante à leur analyse.

Dès le départ, Dylan et Juliette voient leur vie bouleversée par une situation qui les dépasse. Goutte d’eau qui fait déborder le vase, soutenus et entraînés par leurs amies Erika et Jasmine, ils décident de partir à l’aventure.

Les jeunes gens ayant établi un campement de fortune, l’on tente de nous dépeindre tous les maux de la jeunesse actuelle. Cet inventaire est sombre, servi par des acteurs très convaincus, dans un jeu parfois au bord de la caricature, agrémenté de quelques séquences filmées.

De temps en temps, les protagonistes changent de rôle, échangeant quelques instants leur costume d’adolescent au profit de celui d’adulte. Parfois, les acteurs passent derrière l’écran, marionnettes vivantes légèrement décalées. Beaucoup de mouvements, une mise en scène énergique qui contraste avec le décor statique.

Les deux premiers tiers du spectacle, tout en passant en revue les éléments du mal-être de la jeunesse actuelle, fournissent les indices qui permettront de comprendre la dernière partie.

S’il est une pièce que l’on peut juger sur son dernier tiers, cela pourrait être celle-ci. Alors que jusque-là, il nous a paru difficile d’éprouver de réels sentiments pour les quatre aventuriers, un mélange de compassion, de compréhension et d’indignation se manifeste au dénouement.

Beaucoup d’éléments abordés, beaucoup de questions posées, une vue très sombre sur l’époque contemporaine, pas de réels coupables ni de réelles victimes, mais une fin qui peut somme toute être perçue comme un léger espoir.

Une pièce intéressante donc, même si la violence semble parfois exagérée, si la richesse du scénario n’apparaît qu’en apothéose et si l’on aurait apprécié l’approfondissement de certains sujets.

Théâtre de Poche