M’APPEL MOHAMED ALI de Dieudonné Niangouna

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 14 janvier au 14 février 2015
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M’APPEL MOHAMED ALI de Dieudonné Niangouna

Mise en scène Jean Hamado Tiemtore. Avec Etienne Minoungou.
{{}}Quand il était petit, Cassius Clay courait sans but dans les rues de Louisville. Un policier le remarque et lui apprend la boxe ! Désormais, le petit Cassius va apprendre une méthode, une discipline et la boxe deviendra une passion dans laquelle il mettra toutes ses forces pour devenir un champion. Kinshasa, 1974, le combat du siècle : Cassius Clay devenu Mohamed Ali affronte George Foreman pour le titre de Champion du monde. Sur papier, il est donné perdant. Impossible de battre ce colosse ! Et pourtant... Avec un aplomb insensé, Ali va déjouer tous les pronostics et s’en tenir à son intuition, qui le mènera à un coup jamais tenté dans l’histoire de la boxe, et au titre tant convoité. Etienne Minoungou est homme de théâtre au Burkina Faso, travaillant sans relâche pour introduire la culture partout où elle manque en Afrique. C’est incroyable comme il ressemble à Ali, il a aussi sa force, son charisme et son intensité.Sautant sur la comparaison, le comédien prend le relais, enfile des gants de boxe, nous raconte sa réalité de « combattant » africain et envoie un uppercut bien placé aux préjugés tenaces. Un spectacle sur la volonté et la confiance dont on a tous besoin pour accomplir son destin. Une parole qui fait du bien.

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3 Messages

  • M’APPEL MOHAMED ALI de Dieudonné Niangouna

    Le 27 janvier 2015 à 04:41 par RomainLo

    Un texte dense livré avec justesse par Etienne Minoungou. Mohamed Ali n’est qu’un prétexte, derrière le boxeur c’est toute la question de l’identité de l’Homme Noir qui est abordée. La représentation nous entraîne dans le parcours d’un homme qui se cherche. Le spectateur se remet en question, s’émeut, rit de bon coeur de ses propres préjugés ! Excellent spectacle d’une intelligence rare. A voir !

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  • M’APPEL MOHAMED ALI de Dieudonné Niangouna

    Le 30 janvier 2015 à 02:14 par lepot

     Etienne Minoungou tient remarquablement le rythme des souvenirs et de la réalité encore actuelle d’être noir.Entre le cas particulier de Cassius Clay alias Mohamed Ali ,noir qui refuse de faire au peuple viet.ce que les blancs font subir aux noirs ,la revue illustrée de tant d’injustices subies par les noirs et la difficulté spécifique d’être un comédien noir dans un pays d’Afrique en 2015, Minoungou sert bien le texte .

    Ce texte ... digne d’un grand imprécateur irait peut-être encore plus loin dans la réflexion qu’il ne manque pas de susciter s’il faisait une petit part a cette tendresse humoristique que les noirs ont si souvent pour mettre à nu la fragilité du blanc tellement limité par ses préjugés et son matérialisme ...

    Tendresse qu’on retrouve e.g. chez Pie Tshibanda et dans "la couleur des sentiments.

    Un spectacle qui ne laisse pas indifférent et qui force à analyser nos racismes .

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