Les névroses sexuelles de nos parents (au Palais des Beaux-Arts)

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 24 janvier au 4 février 2012
Horaires
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+32 2 724 24 44

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Les névroses sexuelles de nos parents (au Palais des Beaux-Arts)

UNE PRODUCTION DU THEATRE DE L’EVEIL, EN COLLABORATION AVEC LE SPAS ET EN COREALISATION AVEC LE THEATRE LE PUBLIC Mise en scène : Guy Pion Avec : Sarah Brahy, Jean-Claude Derudder, Béatrix Ferauge, Nicolas Ossowski, Thierry Janssen, Chantal Lempereur et Guy Pion. Studio du Palais des Beaux-Arts - du 24 /01 au 4 /02/2012 à 20h30

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  • Les névroses sexuelles de nos parents (au Palais des Beaux-Arts)

    Le 7 février 2012 à 03:08 par Sremoz

    Lukas BARFUSS dans un texte équilibré, réussi à nous renvoyer les questions que l’on se pose ; sur nos parents, notre couple, notre sexualité, nos préjugés et notre débat confut et solitaire avec tout cela. Pas un pamphlet anti-psychiatrique, pas une carricature, pas une dénonciation de nos contemporains, de nous ; juste un énoncé. Et un énoncé juste. Equilibré, parce qu’il ne verse pas dans une pseudo érudition ennuyeuse et jargoneuse. Equilibré, parce qu’à l’inverse, il ne renonce pas à la complexité du sujet, des Sujets.
    Texte bien servi par la troupe du Théâtre de l’Eveil -quel bonheur de voir 6 acteurs sur scène !- qui ce soir m’ont empêché de m’endormir gavé de ma soupe télévisuelle.
    Vraiment, un grand merci !

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Lundi 30 janvier 2012, par Catherine Sokolowski

De la candeur au malheur

Confrontation entre la naïveté d’une jeune femme troublée et le monde des adultes, « Les névroses sexuelles de nos parents » propose une réflexion sur la normalité dans la sexualité, et aussi, indirectement, sur la place d’une jeune handicapée dans la société moderne. N’offrant pas de réponse, le spectacle suggère des questionnements, il s’agit donc du récit d’une tranche de vie, chacun s’interrogera sur les dérives auxquelles il aura été sensible. Une histoire intéressante, sans objet manifeste, juste quelques humains dans leur rôle quotidien.

Le spectacle s’ouvre sur la visite médicale d’une jeune fille désorientée en présence de sa mère. Celle-ci souhaite arrêter le traitement médical de sa fille afin qu’elle redevienne elle-même. Le praticien, conciliant, accepte cette proposition. L’arrêt des médicaments permettra à la jeune fille de (re)découvrir des sensations, de manifester ses sentiments. Dora pourrait profiter pleinement de cette nouvelle vie si elle ne manifestait pas un tel attrait pour l’acte sexuel.

Sobre, la mise en scène met l’accent sur le jeu des personnages. Les décors sont astucieusement simulés par la projection d’images en grandeur réelle (cabinet médical, chambre d’hôtel, living…). Cinq acteurs interviennent dans ce récit, sans que leur impact soit précisément défini. L’épicier chez lequel travaille la jeune fille, le jeune homme dont elle s’éprend, le père, la mère et le docteur. Cette ambiguïté est-elle voulue ? On peut le supposer car elle accentue le questionnement chez le spectateur.

Belle prestation de Sarah Brahy dans le rôle de la jeune handicapée dont on ne peut pas non plus clairement évaluer le handicap. Elle semble parfaitement comprendre le discours du docteur et en retenir l’essentiel alors qu’elle insiste sur son absence de mémoire. Il faut donc s’extraire d’une rationalité immédiate pour vivre ce récit. Un conte d’humains, voilà l’objectif annoncé par cette pièce, et l’objectif est rempli, il s’agit bien d’une histoire d’hommes et de femmes, avec leurs envies, leurs travers, leurs secrets et leurs ambiguïtés. Difficile de ne pas y être sensible, une histoire intéressante qui invite à la réflexion.

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