Les hommes préfèrent mentir

Théâtre | Théâtre Royal des Galeries

Dates
Du 14 septembre au 9 octobre 2011
Horaires
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Les hommes préfèrent mentir

La soirée promet d’être joyeuse et détendue, on est a priori entre bons amis. Pourtant, l’arrivée d’un personnage imprévu va tout dérégler et faire apparaître des vérités qui dérangent et des personnages à la moralité boiteuse, pratiquant mensonges, coups bas et trahisons. Dès lors, le grand déballage est inévitable… Dans cette pièce dont l’action ne cesse d’aller crescendo, on rit du début à la fin. On rit aux dépens des protagonistes qui en prennent tous à un moment ou à un autre pour leur grade et pour leur dignité, mais au fond, on rit aussi de nous. Immanquablement, on se retrouve plus ou moins dans certaines attitudes. Cette pièce est un condensé de vie… Une comédie aux dialogues particulièrement vifs et délicieusement vachards. Eric Assous a ciselé une histoire très actuelle, riche en rebondissements et en phrases percutantes, jamais vulgaire, et qui se permet de nous glisser au passage quelques vérités qui donnent à réfléchir sur des thèmes essentiels à notre société. Avec Pierre Pigeolet, Aylin Yay, Frederik Haugness, Catherine Claeys, Bernard Sens, Fanny Jandrain et Maria del Rio. Mise en scène : Martine Willequet Décor : Francesco Deleo Costumes : Laure De Prins

Représentation en soirée à 20h15 et en matinée à 15h.
Location ouverte de 11h à 18h du mardi au samedi.
02 512 04 07

Entrée : de 11 € à 24 €

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5 Messages

  • Les hommes préfèrent mentir

    Le 30 septembre 2011 à 02:28 par alec

    Les Hommes préfèrent mentir est un vaudeville sans surprise mais toutefois très drôle, qui par petites touches invite à réfléchir sur certaines dimensions de notre société : les rapports aux autres, l’amitié, l’amour... Un bon moment de détente servi par une excellente brochette d’acteurs.

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  • Les hommes préfèrent mentir

    Le 30 septembre 2011 à 04:47 par Yris

    Une jolie palette de comédiens dont deux comédiennes que vous reconnaitrez certainement : Maria Del Rio et Fanny Jandrin.

    Salle comble on s’en doute, pièce comique sur fond de véritée.

    La pièce ne "casse pas la baraque" mais permet un bon moment de détente dans une ambiance bon enfant.

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  • Les hommes préfèrent mentir

    Le 30 septembre 2011 à 06:43 par deashelle

    Le casting du théâtre des Galeries a tout pour plaire avec Simon / Michel Pigeolet , visage bien connu*, en tête de liste. Il est d’une vérité fracassante même si soi-disant « les hommes préfèrent mentir ». A travers son emphase, on le voit vulnérable, lâche, désabusé, et coureur impénitent quand même. Il est terrassé, le pauvre, par « la dictature du choix ! » (sic) En second, nommons, non sa femme, Olivia/ AylinYay, la femme trompée qui devient impitoyablement pragmatique et cynique, mais Anne-Catherine/ Maria del Rio, la femme fatale casquée de noir jais, galbée dans une tenue qui ne laisse rien ignorer, par qui tout arrive, et qui dès son arrivée dans l’encadrement de la porte, jette l’émoi dans le public et donne à la pièce une saveur toute diabolique et sulfureuse. La troisième nomination va équitablement aux deux autres : Aurélie/ Catherine Claeys, alias « in vino veritas » qui sème à tous vents son mal d’amour, ses quarante ans nostalgiques et ses gaffes à répétitions, et la jeune Madison/ Fanny Jandrain alias « I am mad about you » casque blond à la Jeanne d’Arc moderne, montée sur talons aiguilles - rouges sans doute, et plus froide et sûre d’elle que l’argent de son père.Au-delà des portes du salon bourgeois, il y a ces cris incessants des enfants en bas âge de chacun, puisque, signe des temps, on a échafaudé dans cette comédie de boulevard actuelle, le modus vivandi des familles recomposées. Cri d’alarme ? Ainsi les thèmes éternels roulent dans tous les sens : la trahison, la jalousie, le couple dans tous ses états mais aussi des thématiques actuelles : l’adoption des enfants, l’alcool, l’homosexualité, la course à la gloire éphémère, l’illusion générée par les médias , les nouveaux pouvoirs de la femme… Soirée douce-amère délassante.

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  • Les hommes préfèrent mentir

    Le 1er octobre 2011 à 12:21 par chrisdut

    Effectivement, le thème n’est pas nouveau. Le théâtre des galeries avait déjà commencé sa saison précédente avec "Un beau salaud" qui était vachement mieux que cette pièce (Pascal Racan y était magnifique). Bref, le mari qui trompe sa femme et qui n’arrive pas à lui annoncer car trop de personnes autour et la maitresse impatiente débarque. Du déjà vu mais cependant, les comédiens arrivent à y mettre les formes et on y rigole pas mal. J’ai adoré le personnage complétement déjanté d’Aurélie. Coup de coeur pour cette actrice. Malgré le petit aspect négatif de déjà vu, c’est le vaudeville de début de saison auquel "les Galeries" nous habitue depuis un moment et c’est très bien ainsi. La mécanique est bien huilée et on libère la pression accumulée dans la journée en riant de bon coeur. Allez-y donc, je vous la conseille.

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  • Les hommes préfèrent mentir

    Le 12 octobre 2011 à 11:36 par JosiCau

    Un vaudeville pas très original dont le thème est archi-connu et archi-utilisé par tous les auteurs de vaudevilles. C’est léger, drôle, on rit de bon coeur et on ne se prend pas la tête. Les comédiens sont bons. Soirée agréable.

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Jeudi 29 septembre 2011, par Jean Campion

Les Femmes préfèrent gagner

"Des phrases courtes, des situations à la fois simples et improbables, des personnages presque caricaturaux." Voilà, pour Eric Assous, "la recette d’un bon boulevard". C’est en l’appliquant qu’il a concocté "Les Belles- Soeurs", une comédie amusante, incisive et amère, montée avec succès par le Théâtre des Galeries, l’an passé. Dans "Les Hommes préfèrent mentir", il souligne à nouveau la lâcheté des hommes et la détermination belliqueuse des femmes. Malheureusement, misant avant tout sur l’humour décapant, il néglige l’humanité de ses personnages.

Sommé par sa maîtresse Anne-Catherine de quitter sa femme Olivia, Simon est décidé : ce soir, il avoue sa liaison ! Or, surprise, ce soir, Olivia a invité à dîner trois amis célibataires. "Arithmétiquement", elle offre à Aurélie deux chances de trouver l’âme soeur. Mauvaise pioche ! Elle ignorait que Richard vient d’épouser Madison à Las Vegas et que Sam est un homo refoulé. Les gaffes d’Aurélie de plus en plus éméchée, les provocations de Richard, les réactions indignées de Sam, le téléphone harcelant Simon font monter la tension et provoquent le grand déballage.

Incapable de contrôler ses désirs, Simon collectionne les aventures et se condamne à fuir dans le mensonge. Dans la peau de ce champion de la mauvaise foi, Pierre Pigeolet montre habilement comment ce psychanalyste se sert de sa science pour dénigrer le couple. Bernard Sens prend plaisir à exhiber l’arrogance, la muflerie et le ridicule de Richard qui joue les magnats de la pub, alors qu’il n’est qu’un m’as-tu vu, prisonnier du fric de son beau-père. Incarné avec tact et conviction par Frederik Haugness, Sam n’a pas le courage d’assumer sa sexualité, mais sa maladresse et son désir de vérité le rendent attachant.

Face à ce trio masculin affligeant, une fofolle sans complexes et trois femmes qui ne lâchent pas le morceau. On rit beaucoup des bourdes d’Aurélie et des vérités cyniques qu’elle puise dans le vin blanc. Déchaînée dans ce rôle, Catherine Claeys souffle un vent de folie sur la pièce. En revanche, les victimes de Simon nous impressionnent par leur pragmatisme. Nettement plus à l’aise en divorcée sournoise qu’en épouse trompée, Olivia (Aylin Yay) savoure sa revanche. Anne-Catherine est tout aussi résolue à défendre ses intérêts. Quant à Madison, elle nous impose en permanence l’image d’une fille à papa superficielle. Une poupée nombriliste.

C’est avant tout par leurs affirmations, souvent catégoriques, que les personnages se font connaître. Le passé commun de ces "amis" reste dans l’ombre. Tout comme l’essentiel de leur personnalité. Eric Assous les enferme dans des stéréotypes et une intrigue prévisible. Cependant, pour déclencher les rires, il pimente son texte de répliques cinglantes sur l’adoption, les homosexuels, les restos du cœur, le prestige de la télé ou d’élucubrations grinçantes comme les "chenils" pour bébés ou les confessions sur internet. Un peu comme un humoriste dans un stand up...

Théâtre Royal des Galeries