Les Muses

Théâtre | Atelier 210

Dates
Du 29 avril au 9 mai 2009
Horaires
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+32 2 732 25 98

Moyenne des spectateurs

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Les Muses

Mnémosyne, la mère des Muses, est la déessede la Mémoire. Elle prend possession d’un théâtre et annonce unmusical glamrock inachevé, attribué à David Bowie. Une troupe de comédiennes etde musiciens surgit alors et tente une reconstitution de ce spectacle inspiréde la Mythologie,dont il faut inventer les morceaux manquants. Plus les répétitions avancent,plus les acteurs doutent de voir leur travail aboutir. Mais Mnémosyne savaittout.

Du théâtre dans le théâtre… De lamusique live… Et les paillettes clinquantes et chevaleresques du glamrock...Camille Germser, auteur-compositeur, conçoit des spectacles drôles ettouchants, recourant à la forme et au matériau du music-hall. Une mise en abîmequi questionne la frontière entre l’illusion et le réel, la vérité et lemensonge.Musique et livret : Camille Germser

Miseen scène : Emmanuel Daumas et CamilleGermser

Avec : Jennifer Baré, Ana Benito, JeanCrozat, Sahra Daugreilh, Clotilde Fargeix, Barbara Galtier, Baptiste Germser,Raphaële Germser, Rafaèle Huou, Julie Morel, Laurent Péju, Marianne Pommier,Sylvain Thomas

Scénographie : Stéphanie Mathieu
Chorégraphie :Pavel Trush
Lumières :Stéphane Fraissines
Costumes :Armindo Faustino
Son :Nicolas Lespagnol-Rizzi

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5 Messages

  • Les Muses

    Le 30 avril 2009 à 03:51 par pompidou

    Je n’ai rien mais rien compris : ni l’histoire, ni les paroles des chansons. Je suis partie à l’entracte. Dans la 1ère partie, une belle imitation de David Bowie mais à part ça, je me répète, rien. Décevant pour l’Atelier 210 dont je suis une fidèle.

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  • Les Muses

    Le 30 avril 2009 à 09:35 par loulou

    Je n’ai vraiment pas accroché à cette pièce.
    Je suis partie à l’entr’acte (et je n’étais pas la seule !) avec une tete
    comme " un seau" (mauvaise amplification).
    J’avoue n’avoir rien compris.
    Dès le prologue impossible de comprendre ce qui se disait par l’intermédiaire de micros (il en fut de meme pour les chansons).
    Petite note positive:j’aimais beaucoup la prestation de la comédienne dans le role de "Claudine".
    Bref ce fut une grosse déception car en général j’apprécie beaucoup les spectacles présentés par l’Atelier210.

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  • Les Muses

    Le 3 mai 2009 à 05:10 par fosset

    spectacle musical.
    J’ai aimé la musique, l’ambiance paillettes et strass.
    D’une manière générale, je n’aime pas les répétitions théâtrales dans le théâtre, cela m’ennuie mais dans l’ensemble malgré la longueur de la représentation, c’était agréable et amusant.

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  • Les Muses

    Le 6 mai 2009 à 12:22 par VVVV

    Des comédiens qui jouent des personnages qui jouent leur propre rôle jouant des personnages qui ont toujours existé et pourtant n’existent pas et qu’ils sont en train de créer dos à un public qui n’existe pas encore mais qui devra exister et face à un public qui ne devrait pas exister mais qui existe pourtant. Un peu perdu ? C’est probablement le but.
    Au travers d’une mise en scène complètement déjantée, totalement kitsch, savant mélange de théâtre et de music hall, le spectacle nous perds dans un labyrinthe de questions sur la réalité, la représentation de cette réalité, et peut-être sur notre vie, notre vie en représentation. Toujours confus ? Il ne reste plus qu’à aller voir le spectacle, et peut-être qu’à la fin, vous y comprendrez quelque chose, ou peut-être pas...

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  • Les Muses

    Le 12 mai 2009 à 03:19 par clanir

    Un spectacle que "LES MUSES" ne semblent pas avoir vraiment inspiré...Et pourtant,au départ des ingrédients de qualité:musique en life,des comédiens qui ont de la présence,un thème pas vraiment nouveau (le théâtre dans le théâtre)mais abordé avec originalité,une débauche de costumes et une superbe toile de fond représentant une salle de théâtre côté spectateurs...mais l’alchimie n’a pas lieu,très vite on sent des longueurs,des redites,un rythme pas toujours juste et finalement un manque d’argument,une distribution nombreuse mais pas très homogène.Dommage !Le théâtre est un art fragile,il faut parfois peu de chose pour qu’un spectacle bascule..."le diable,c’est l’ennui". Muses Sataniques ?

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Lundi 4 mai 2009

Comédie rock’n roll

Des comédiens, sélectionnés selon la volonté hasardeuse d’un auteur absent, se retrouvent dans une salle de répétition. Chacun d’entre eux avec un texte et un rôle, face à eux : le mystère.
La pièce fonce à brides abattues à travers mythologie, music-hall déjanté, illusion et inspiration, ne pouvant malheureusement éviter quelques accidents douloureux.

Premier jour de la répétition, les comédiens, habillés tendance comédie musicale des années ’80, présentent un à un leur rôle. Apparaît ensuite « l’entraîneuse » qui aura la capacité d’interagir tantôt avec les comédiens, tantôt avec le public. Cependant, à cette répétition, l’auteur de la pièce est absent et le texte est inachevé. Les interprètes découvrent des absurdités, des absences et ne discernent plus la limite entre leur réalité et la fiction de la pièce.

Plongés dans cette pièce de Camille Germser, public et comédiens se perdent entre illusion et réalité. L’auteur confronte le spectateur à sa situation. Ainsi, il traite du lien qui se crée entre lui, les comédiens et l’histoire. Le metteur en scène joue continuellement, selon la situation, sur les différentes possibilités d’interprétation. A tour de rôle il remet en question les protagonistes de ces situations : le spectateur en tant que public, l’illusion en tant que nature du comédien, le personnage qui naît de ce jeu, l’intérêt d’avoir des musiciens sur scène, ... Cette démarche est montée sur une partition rock qui mène l’histoire tambour battant dans un univers électrique et coloré jusqu’au magnifique monologue final qui regroupe toutes les réflexions de la pièce autour de l’inspiration créatrice et de l’illusion.

Toutefois, si cette pièce aborde des sujets passionnants et est soutenue par des comédiens pleins d’énergie et de bons musiciens, elle dérive un peu trop. La musique couvre les voix. Les musiciens ont parfois du mal à jouer la comédie. Certains comédiens s’enferment dans leur gestuelle. En outre, les informations se superposent, le fil conducteur s’égare, et le rythme effréné, qui était un atout au début, s’épuise sur la longueur.

Les Muses est une pièce inspirée de réflexions sur le milieu du spectacle. Elle est une transposition du Moulin Rouge dans le monde du Rock. Cette initiative originale offre de brillantes images et nous mène vers de belles interrogations. Mais, elle se perd et perd le public dans un trop plein d’idées, d’images et d’énergie. Dommage.

Atelier 210