Lady Camilla

Théâtre | Théâtre Royal des Galeries

Dates
Du 9 février au 6 mars 2011
Horaires
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Lady Camilla

La Reine est aux abois. Le Royaume chancelle sous le coup des intrigues et des frasques. La passion, le devoir, l’innocence alimentent un vaudeville shakespearien. Lady Di, le Prince Charles et Camilla, le trio infernal joue à cache-cache et se déchire dans le bruit, l’imposture et la fureur.
Pièges, coups de théâtre, imbroglio : la comédie de la comédie. De la rencontre passionnelle entre Camilla et Charles au mariage de celui-ci avec Diana, de Buckingham Palace à Highgrove House en passant par le château de Windsor, Pascal Vrebos apporte un éclairage nouveau sur cette fable réelle qui a stupéfié le monde et changé définitivement notre regard sur la monarchie britannique.
Une incursion mouvementée dans un monde ignoré, et souvent fantasmé.
Avec Stéphanie Van Vyve, Nicolas Buysse, Ingrid Heiderscheidt, Freddy Sicx et Louise Rocco. Mise en scène : Fabrice Gardin Décors : Anne Guilleray / Costumes : Françoise Van Thienen
Location : 02/ 512 04 07

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6 Messages

  • Lady Camilla

    Le 21 février 2011 à 03:40 par deashelle

    La Reine, toujours de glace, préfère cyniquement ses chiens. La jeune première, Diana, éduquée par Barbara Cartland, déçue dès les premiers mois de la cour fort peu entreprenante du prince, est effarouchée devant ses principes obsolètes et devra revisiter sa mythologie amoureuse. Mais le rêve d’être princesse dépasse tous les scénarios de Barbara Cartland ! Elle ira même chasser s’il le faut ! Apprendra à se former au langage compassé et aux gestes stéréotypés d’une future reine. Le port du sac, c’est quelque chose ! Le prince, c’est autre chose : gauche, emprunté, raide, coureur de jupons perfide, il passe sa vie à mentir royalement et à s’occuper des plantes de son orangerie. La future princesse deviendra vite l’idole du peuple. Et la chronique d’une mort annoncée de se profiler sur l’horizon bleu, rouge et banc du vaudeville royal. "Annus horribilis", l’humour est grinçant à souhait, les morceaux d’angélisme public de lady D et ses colères homériques sont absolument délicieux. La plastique particulière des très beaux tableaux vivants -les personnages qui posent dans tous les coins du plateau - reste longtemps dans l’esprit, ce sont presque des scènes cinématographiques. Ce qui s’y dit est pure hypocrisie, ou pure violence. Et l’ombre de Shakespeare n’arrête pas de chuchoter, « Hamlet, lady Macbeth, Ophélie … ». Quelle persévérance dans les us et coutumes du royaume ! L’interprétation des rôles féminins est particulièrement croustillante, l’ineffable James est à croquer. Mais tout doit rentrer dans l’ordre, a dit la reine, et la mâchoire du piège se refermera pour faire place nette. La monarchie a quelque chose d’inébranlable, et d’indestructible en Grande-Bretagne ! Pas une minute d’ennui, lors de ce spectacle extrêmement rondement mené !

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  • Lady Camilla

    Le 27 février 2011 à 01:03 par JosiCau

    Aime-t-on ou n’aime-ton pas ? Voilà la question...
    J’ai un avis assez mitigé. Les personnages sont bien sûr fort caricaturés, certains événements sont authentiques, d’autres inventés mais on ne sait pas déceler le vrai du faux.
    Dans l’ensemble, ce n’est pas mal. Les personnages sont bien interprétés, la mise en scène est excellente. Mais ce n’est pas la pièce du siècle.

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  • Lady Camilla

    Le 1er mars 2011 à 11:33 par christophe

    Une pièce très décevante pour du Vrébos. Une biographie de laquelle il tire des dialogues. Personnage de Charles pas du tout crédible. Choix des musiques entre les tableaux très décevant. bref c’est mon impression à la sortie de cette pièce.

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  • Lady Camilla

    Le 18 mars 2011 à 09:58 par Vetika

    Ce n’est pas le Vrebos qu’on attendait mais c’est divertissant, bien joué avec une mise en scène originale.

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  • Lady Camilla

    Le 2 avril 2011 à 12:04 par alec

    Un peu déçu malgré une pièce plutôt divertissante. Le personnage de Charles était peu crédible au départ, mais après l’entracte, j’y croyais. Dommage pour ce qui est du parti pris de la caricature facile de la famille royale se vengeant de Lady Di, mais ça reste un choix sur lequel il fallait trancher.

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Vendredi 4 mars 2011, par Caroline Paillard

Quand conduite et dérapage ne font pas bon ménage…

Tout le monde connaît l’histoire tragiquement célèbre du triangle amoureux Charles-Diana-Camilla, tant étalée dans les journaux. Inspiré du livre « Un ménage à trois » de Marc Roche, Pascal Vrebos a choisi d’en tirer une pièce de théâtre : « Lady Camilla ou Le Choix du Prince »

La dernière collection des Galeries « Al Fayed » est présentée par un Fabrice Gardin à l’inspiration juste, sur des podiums très ouverts dessinés par Anne Guilleray. Ce stylisme scénique place les spectateurs dans la position de voyeurs, comme en attente…
Malgré une distribution sur mesure pour les rôles, les comédiens, tous excellents, se trouvent à l’étroit dans les coutures serrées d’un texte cousu de fil blanc – dont le contenu, la narration, et le découpage laissent peu d’amplitude de mouvement. Le thème « so british » de ce grand défilé tragi-comique laissait pourtant présager d’attrayantes interactions entre ces silhouettes, des plus kitsch aux plus pop, en passant par les plus rock’n’roll ou classique… Les belles pointures d’acteurs tirent cependant leur épingle du jeu en rusant de talent au service d’une trame composée comme un patchwork, telle que l’auteur l’a tissée.
Stéphanie Van Vyve passe génialement des jupes plissées aux robes à paillettes d’une Diana coincée, névrosée, glamour, et attachante. Ingrid Heiderscheidt porte la jupe culotte de Camilla aussi habilement qu’elle porte la culotte de ce trio dont les dessous ne sont pas très chics. Et c’est évidemment Nicolas Buysse, à la raie bien rangée sur le côté, qui endosse un costume taillé pour lui, celui de Charles. Louise Rocco couronne ce trio en tenant royalement l’indispensable sacoche, tandis que Freddy Sicx, James l’imposteur, esquisse avec minutie dans son carnet de croquis, matière à tailler un costume pour l’hiver à chacun de ces mannequins de cire. « Et quand la cire fut fondue, la couronne chancela » pourrait être une formule anglaise à la mode de La Fontaine...

Céline Verlant

Théâtre Royal des Galeries