La nuit juste avant les forêts

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• # La nuit juste avant les forêts

  Le 15 novembre 2011 à 06:29 par cja2

  Un des plus beaux monologues vus depuis longtemps, à voir d’urgence ( 4 étoiles et demie) au petit Varia. Un texte sublime et rarement joué de Koltès, un acteur français exceptionnel, Azeddine Benamara, et une mise en scène sobre d’Eric Castex ( acteur d’Armel Roussel). Il "tend" ce texte sur la solitude de l’Etranger, d’un laissé pour compte dans la nuit glauque de la ville .Il cherche l’âme soeur dans un désarroi total mais le texte est tellement fort et vécu de l’intérieur qu’il nous fend le coeur sans pathétique. Un guitariste live rend ce texte digne d’un" blues" ou d’un fado : la douceur du désespoir et l’énergie d’un blessé de la vie. Avec des lumières comme des couleurs de nuit qui accompagnent cette grande phrase déchirante. Sublime !

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• # La nuit juste avant les forêts

  Le 18 novembre 2011 à 11:24 par stephy

  pièce remarquable, le texte est superbe, quel talent pour décrire cette solitude et ce mal-être de l’homme. Texte universel cela se passe en France ? en Amérique ? peu importe.Le comédien joue d’une façon géniale. Il faut voir ce Koltès absolument.

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• # La nuit juste avant les forêts

  Le 19 novembre 2011 à 11:26 par loulou

  Je ne connaissais pas ce texte et l’ai donc découvert avec grand intérêt.
  Je ne veux pas minimiser ou dénigrer le travail du comédien mais personnellement j’aurais préféré une interprétation plus sobre,plus retenue.
  De plus,un texte aussi fort demandait-il vraiment un support musical (aussi bon soit-il) ?

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• # La nuit juste avant les forêts

  Le 2 décembre 2011 à 09:59 par faucer

  Koltes est très certainement un des plus importants auteurs de sa génération. Il le prouve ici avec un texte fort et poignant. Monologue porté sur la difficulté d’être. Son écriture sophistiquée relève à quel point il était pointilleux dans ses propos. Pas souvent joué à Bruxelles, c’est toujours un plaisir de (re)voir son théâtre.

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• # La nuit juste avant les forêts ( Festival des Reprises )

  Le 5 février 2014 à 06:23 par JMPjmp

  Subtilement porté par une musique qui accentue la solitude du propos ... et rythmé par la lumière d’un vaste et sobre plateau ... la voix d’un homme se projette avec force ... Chacun, anonyme dans le public, est interpellé ... Le silence est comme complice de tout ce qui se trame devant les yeux sombres de la salle. Magnifique performance d’acteur pour interpréter ce texte éminemment contemporain et qui au fur et à mesure enveloppe et fascine. Je me suis retrouvé plongé tut entier dans ce théâtre, comme entré en résonnance à une sorte de poésie urbaine... Et puis, fin de soirée ... marcher dans la rue ... croiser les passants ... voir les lumières aux fenêtres ... toutes ces choses banales furent soudain comme désolantes ... Expérience nouvelle après ce grand seul en scène !

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