Avec les superstars Charles Michel et Bart de Wever dans un numéro de Fantômas, le petit monde des politiciens belges inspire quelques numéros savoureux dont un règlement de compte entre Charles Michel (toujours lui) et la calamiteuse Laurette Onkelinx, une romance entre un Roméo di Rupo et une Juliette Milquet, le parti pris de Raoul Hedebouw, sans oublier la fumeuse rencontre Macron/Trump, les scandales et déboires du foot, le vent Franken… Et les éternels déboires des cyclistes à Bruxelles, chronique alimentée par les spectateurs eux-mêmes qui n’hésitent pas à envoyer leurs propres vidéos si l’on en croit Bernard Lefrancq.
Le monde des médias n’est pas épargné quand Benjamin Maréchal ne maîtrise plus ses auditeurs et Cristina Cordula prend en main le Prince Laurent.
Côté variétés, comment rester insensible à la succession de Johnny, au chagrin de France Gall et aux enfants cachés qu’ils soient de Brel ou de Cloclo mais le soleil brille pourvu qu’on le laisse entrer !
En tout, plus de trente pour une soirée relax et joyeuse sous la maxime de Michel Serrault : « On ne peut sous aucun prétexte être sérieux trop longtemps. Si on est trop sérieux, on devient facilement con. »
Le concept de revue est devenu rare sur les scènes belges. La satire et la parodie enrobées de musique, de danses et de sketches se doit de relever le défi du renouveau. Les Galeries ont choisi de porter le flambeau en intégrant des médias nouveaux. L’équipe a pris le parti de chérir une pointe de nostalgie en offrant un spectacle où les rouges et ors de la belle époque rejoignent les exigences contemporaines. La scénographie à paliers et le grand final au rythme et aux couleurs du French Cancan vous en mettront plein les yeux.
Palmina Di Meo
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