LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 18 avril au 18 mai 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatreduparc.be
info@theatreduparc.be
+32 2 505 30 30

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

Le mystère Sherlock Holmes de Thierry JANSSEN, d’après Conan Doyle

Mise en scène : Jasmina DOUIEB .

Costumes : Ronald BEURMS.

Avec :
Nicolas OSSOWSKI (SHERLOCK HOLMES)
Othmane MOUMEN (WATSON)
Jo DESEURE (LA COMTESSE)
Gérald WAUTHIA (OSWALD )
Thierry JANSSEN (RICHARD )
Didier COLFS (LESTRADE )

Laissez nous un avis !

7 Messages

  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 29 avril 2013 à 02:32 par juliette

    pièce pour amateurs de grand guignol ; le jeu des acteurs est volontairement outrancier ainsi que la mise en scène et les costumes/maquillage.
    on s’amuse bien mais le scénario est tellement compliqué qu’on perd le fil de l’histoire rapidement mais qu’importe ...la scénographie elle aussi compliquée mais ingénieuse m’a particulièrement plu.

    Répondre à ce message
  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 30 avril 2013 à 04:06 par chrisdut

    Quelques peu déçu par la pièce précédente "Feu la mère de madame", je suis tout de même retourné au théâtre royal du parc pour voir autre chose et leur donner une seconde chance. On peut dire qu’ils l’ont saisie car pour moi j’ai passé un excellent moment. Je n’ai pas eu de problème avec l’intrigue (j’ai bien tout compris). Le jeu des acteurs est parfait. Coup de coeur pour Othmane Moumen en Dr Watson, Didier Colfs que j’ai adoré en Lestrade ainsi que Thierry Janssen dans son rôle fou du Chapelier Richard. Content de voir aussi Ana Rodriguez ailleurs que dans une "maison de Ramallah" qui ne m’avait pas enchanté au Poche. La scénographie proposée est superbe, il faut être vachement blasé pour ne pas apprécier ces changements de décors. Au final, une soirée réussie, un super spectacle et l’envie donc de revenir au théâtre royal du parc la saison prochaine.

    Répondre à ce message
  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 6 mai 2013 à 09:25 par Dumas

    Le théâtre est joli, dommage que le programme ne soit vraiment pas à la hauteur, l’équipe a-t-elle changé ? Il y a deux ans j’y allais toujours avec plaisir et n’était pas déçu, pièce grotesque dans tous les sens du terme.

    Répondre à ce message
  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 6 mai 2013 à 09:55 par Asaya

    Génialissime !! Une mise en scène ingénieuse et bourrée d’imagination. Le spectateur se trouve rapidement absorbé par une enquête pleine de suspens et de rebondissements. On se délecte d’un Sherlock Holmes version ’Chapelier Fou’. Les acteurs sont formidables, le décor plein de surprises...que demander de plus ? Chapeau bas Monsieur Janssen et au plaisir de vous retrouver dès le 24 mai prochain toujours au théâtre du Parc...

    Répondre à ce message
  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 10 mai 2013 à 01:03 par Pattrick

    La programmation de cette année au Parc est bien inégale. Après un "la mère de madame..." désastreux, nous voilà revenu dans un grand spectacle qui tourne sans problème.

    On se retrouve très vite dans l’intrigue et comme au cinéma. 

    On passe de Bakerstreet à un manoir en passant par un tour en barque ou dans des souterrains.

    Nicolas Ossowski donne vie à un Sherlock bien campé sur ses pieds mais perturbé par son passé et Othmane Mounen donne un Watson très chouette, malin et espiègle. Le reste de la distribution est très bonne aussi.

    Voulant offrir un grand spectacle, le jeu est large et éclatant.

    Deux mentions spéciales : 1) pour les décors qui sont vraiment inventifs et multifonction, le Parc à bien utilisé son argent sur ce coup là et 2) les lumières sont très bien faites, donnant des moments plus intimes et un "éclairage" différent sur certain passage.

    Bref, 1h50 de spectacle (hors entre-acte) qui passent bien trop vite.

    Répondre à ce message
  • LE MYSTERE SHERLOCK HOLMES

    Le 17 mai 2013 à 03:05 par miche271

     Vite vite vite avant que ce ne soit fini... ou attendez a une reprise...Divertissant car malgre les morts (ben oui, on accompagne quand meme Sherlok Holmes !) l’humour est tres present.Superbe imagination du metteur de scene et du decorateur qui nous fait passer d’un appartement londonien a une barque voguant vers un chateau lugubre jusqu’a un manege perdu en foret. Belle interpretation dejantee des personnages.Quelle belle soiree envoutante qui nous plonge dans la vie et les racines de Sherlock Holmes.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Mardi 30 avril 2013, par Jean Campion

Sur les traces d’un douloureux passé

Dans une lettre adressée à Joseph Bell, son ancien professeur d’université, Conan Doyle reconnaît : "C’est certainement à vous que je dois Sherlock Holmes. Autour du noyau déduction et observation, que je vous ai entendu enseigner, j’ai essayé de construire un homme." Un homme sans enfance ni famille. Pour combler cette lacune, Thierry Janssen le lance dans une enquête qui va raviver les blessures du passé. Poussé par son imagination, l’auteur plonge le héros "immortel" dans un univers fantastique et démoniaque. De l’horreur déglacée dans un humour parodique.

Reclus dans son appartement du 221B Baker Street, Sherlock Holmes est en pleine déprime. Comme il cherche refuge dans la drogue, le docteur Watson se bat en duel avec son "meilleur ami", pour l’empêcher de se piquer. En vain. Malgré son sex-appeal, la pulpeuse Irène Adler n’arrive pas davantage à lui remonter le moral. C’est Lestrade, inspecteur de Scotland Yard, qui sera la bouée de sauvetage. A la recherche d’une belle énigme, susceptible de le requinquer, Holmes la réclame à ce policier obtus. Jaloux de ce rival, qui l’écrase de sa science, celui-ci refuse. Puis, sous la menace d’un revolver, il évoque la mort du comte Arthur Blackmore, tombé d’une falaise. Affaire classée : chute accidentelle, conclut-il. Pour Holmes, c’est un assassinat. Il le prouvera, aux yeux de tous, en retournant sur les lieux de son enfance. Une île maudite située sur la Bouche des Enfers.

Le manoir des Blackmore nous fait basculer dans le monde de Tim Burton. Tout droit sorti d’"Alice au pays des merveilles", le Chapelier fou sert le thé. A 40 ans, Richard, le fils du comte, est resté un gamin qui aime les déguisements et qui se souvient des comptines, qu’il chantait avec le jeune Holmes. Sa passion pour la chimèrologie est plus inquiétante. Taxidermiste farfelu, il déchiquette des animaux, pour créer des êtres imaginaires, comme une "pendulapin". Coups de tonnerre, crypte ténébreuse, apparition de fantôme, reconstitution de squelette, corps décapité baignent l’enquête dans une atmosphère angoissante. "Les démons sont là, tapis dans l’ombre." s’exclame Holmes. En traquant le meurtrier de sa mère, il découvre le secret de ses origines et dévoile ses fêlures. Même s’il est toujours le détective extravagant, sûr de lui, qui brille par son intelligence supérieure, il s’humanise.

Grâce au décor modulable de Ronald Beurms et à la mise en scène rigoureuse de Jasmina Douieb, la première partie est très enlevée, mais certaines scènes de la seconde s’essoufflent. En cause : une recherche insistante d’effets grand-guignolesques et surtout une inflation d’explications, entraînées par une intrigue tortueuse. Cependant l’équipe qui nous a enthousiasmés, la saison dernière, par son "Tour du monde en 80 jours", confirme son inventivité, son souci du détail et son humour malicieux. L’auteur excite notre curiosité en mêlant habilement suspense et deuxième degré. Témoins, le clin d’oeil annonçant l’entracte ou ce sinistre réveillon de Noël, qui nous fait rire aux éclats.

La réussite du spectacle s’appuie aussi sur les prestations remarquables des sept comédiens. La voix caverneuse d’Oswald, le majordome (Gérald Wauthia), la raideur de la comtesse (Jo Deseure) et la folie suspecte de Richard, son fils (Thierry Janssen), inspirent de sourdes menaces. Prétentieux et dépassé, Lestrade apparaît comme le cousin des deux Dupondt. Ses interventions sont émaillées de lapsus du genre " l’avoir sur le bout de la mangue", qui le rendent ridicule. Didier Colfs met bien en valeur son incompétence. Brune ou blonde, actrice ou médium, Irène est une femme enjôleuse et intéressée. Ana Rodriguez l’incarne avec beaucoup de charme et de conviction. Le flegme de Nicolas Ossowski opposé au dynamisme d’Othmane Moumen donne du punch au duo Holmes - Watson. Conan Doyle a consacré 4 romans et 56 nouvelles aux aventures de Sherlock Holmes. De multiples possibilités d’adaptations scéniques... On se réjouit que Thierry Janssen ait préféré miser sur son talent et sur celui de ses partenaires, pour créer une pièce originale, captivante et drôle.

Théâtre Royal du Parc