L’un d’entre nous

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 6 au 15 octobre 2011
Horaires
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L’un d’entre nous

En politique, on doit faire des choix. En amour, on doit faire des compromis. Et l’un d’entre nous a travaillé dans la culture des chicons. » Après « Coalition »,Tristero et Transquinquennal, s’offrent un match retour sur l’oreiller. Nouveau dictionnaire des idées reçues, L’un d’entre nous joue avec les aphorismes, les mensonges et les confessions.Vertiges des lieux communs, avalanche de formules toutes faites, sidération de la banalité… Rires complices ! RESERVATION : 02/ 640 8258/ reservation@varia.be. Prix des places : entre 8 et 20 €. ThéâtreVaria : 78, rue du sceptre – 1050 Bruxelles. Pour plus d’informationsn’oubliez pas notre site : www.varia.be

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3 Messages

  • L’un d’entre nous

    Le 8 octobre 2011 à 11:48 par alec

    Tout d’abord la politique. On rit avec moquerie des clichés et des idées reçues avec une certaine distance. Puis l’amour. On ne se sent plus concerné en tant que citoyen, mais en tant que personne. Et on rit encore une fois. Puis vient l’un d’entre nous... le moment des confessions intimes, dans lesquelles on se retrouve tous, malgré les clichés, dans ce que nous partageons tous, tantôt notre banalité, tantôt notre singularité, et l’on rit encore et toujours.

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  • L’un d’entre nous

    Le 13 octobre 2011 à 01:05 par stephy

    C’est une litanie soporifique : "la politique c’est ..." pendant plus de 2O minutes puis "l’amour c’est... pendant 20 autres minutes et enfin "l’un d’entre nous ... " et c’est d’une banalité et d’un ennui ...
    Je n’ai pas aimé.

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Lundi 10 octobre 2011, par Catherine Sokolowski

"Comme on fait son lit, on se couche"

Partie de ping-pong à sept, les collectifs Tristero et Transquinquennal nous invitent au partage de leurs (d)ébats, au chevet d’un lit blanc immaculé. Politique, amour et vie intime, les trois sujets sont évoqués et parfois comparés, dans un ballet d’idées préconçues et pourtant novatrices. Les comédiens sont statiques, le jeu se passe dans les regards, parfois dans les attitudes. Les échanges deviennent de plus en plus personnels, toujours proches de l’improvisation. Dans ‘L’un d’entre nous », sept comédiens se dénudent, psychologiquement et physiquement, à grands coups d’authenticité.

« En politique, comme on fait son lit on se couche ». Ici, ils l’ont choisi grand, très grand, confortable et tout blanc. Une volonté de partage et de pureté ? « Prisonniers des petites phrases », ils dénaturent une prison d’idées préconçues pour en faire un feu d’artifice de ricochets audacieux, jouant sur les mots et les sens.

Souvent drôles, les échanges percutants s’intensifient progressivement. Car le second thème, l’amour, est déjà plus intime. Parlent-ils de leur expérience ? Émettent-ils leur propre avis ? Et que se passe-t-il exactement dans ce grand lit immaculé ? Très inégales, les pensées se percutent, parfois triviales, souvent élaborées.

En apothéose, l’étude du comportement de l’un d’entre nous. L’enfance, l’expérience, les actes, les idées, le tout passé au crible sous une pluie d’affirmations souvent remises en question à grand renfort d’autres allégations. Le questionnement sous-jacent est celui du degré d’authenticité. Les scènes évoquées se sont-elles déroulées, les souvenirs ont-ils existé, les acteurs sont-ils nus sous les draps, chacun étant libre de choisir jusqu’où il va.

Un théâtre alternatif, sans fard, à la fois brut et raffiné, qui a le mérite d’innover. A contrario, une réflexion sans introduction ni conclusion, une avalanche d’idées peu cloisonnées. Certains aimeront, d’autres resteront sur leur faim, voire sur la fin, elle-même pouvant être interprétée. Un spectacle à découvrir pour son originalité, son humour percutant, sa valse de préjugés joliment déformés et pour le travail d’acteurs fortement impliqués.

Théâtre Varia