Rythmé, entraînant, le spectacle, mené tambour battant par Marie-Gaëlle Janssens, Myriam Kaminski et Ruy Pérez, élèves d’un soir de François Mairet, est une partie de plaisir autant que de réflexion.
Conte poétique et ode à la liberté, nous naviguons dans les méandres de notre prise de conscience au tempo du professeur Mairet.
Car heureusement, il y a la musique pour adoucir la confrontation et les refrains des chansons, bulles de lumière que l’on se surprend à reprendre en chœur. Chansonnettes et textes d’auteurs inspirent d’ailleurs le metteur en scène pour quelques poèmes montés en cadence. La révolution ne s’est-elle pas faite en chansons ?
José Pérez réussit un texte où la rime s’envole avant de piquer pour faire mouche, « au débotté », sans rature. Humaniste, son appel à l’union nous apostrophe. C’est ensemble que nous sommes forts et c’est ensemble que nous pouvons agir sur le monde, un message à propos dans notre monde individualiste et égoïste.
C’est une soirée chaleureuse que l’on passe à la Clarencière où la scène minuscule s’éclaire d’un message d’espoir et de fraternité.
Une bouffée d’air frais à respirer avant la fin de la semaine...