Cette mort de l’art, de l’âme… Cette société de consommation qui broie tout, à commencer par du noir, annihile les moindres rêves et envies sans sourciller. En voilà un thème contemporain qui devrait en intéresser plus d’un !
Seulement, il n’en est rien. Les phrases saisies sur le site du théâtre ne reflètent pas complètement le projet d’Arcas qui tente en réalité d’établir un parallélisme métaphorique pour le moins obscur entre notre conception humaine de l’argent et de la mort. Et c’est tout de suite beaucoup plus complexe…
Malheureusement, si le décor est audacieux et la mise en scène intrigante, la lenteur extrême et le manque de luminosité desservent totalement cette pièce absurde et décousue au possible ! Un poil trop d’ailleurs. Le jeu loufoque des acteurs – comprenant son lot d’hésitations, de silences, de répétitions et de tics - crée un rythme haché qui, drôle au départ, finit irrémédiablement par lasser et, entre fatigue et exaspération, notre cœur balance plus d’une fois.
Loin de nous l’envie de dénigrer cette création théâtrale mais nous nous devons d’avouer que, personnellement, nous ne fûmes que très peu convaincue par les moyens de communications usités…
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